Auteur : Günther SWITEK.
 
Tome 14 - Colonne 1252
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Titre de l'article : STOLZ (ANSELME), osb, 1900-1942.
Début de l'article :
— 1. Vie et Œuvres. — 2. Doctrine spirituelle. — 3. Place dans les discussions contemporaines.
1. VIE ET ŒUVRES.
— Anselm (baptisé Julius) Stolz naquit le 28 janvier 1900 à Erkrath, près de Düsseldorf. Il étudia au Gymnasium de sa ville natale et y obtint l'abitur à Pâques 1918. Ensuite il entra aunoviciat de l'abbaye bénédictine de Gerleve (Westphalie) ; ce noviciat fut interrompu par quelques mois de service militaire. Le 29 février 1920, Stolz émit sa profession monastique. Après des études philosophiques à Maria Laach et à Gerleve, il étudia la théologie de 1922 à 1926 à l'université bénédictine Saint-Anselme à Rome. Il plaça Thomas d'Aquin au centre de son étude. En outre, il suivit des cours à la Grégorienne (M. de la Taille, sj) et à l'Angelicum (R. Garrigou-Lagrange, op). Après son doctorat en théologie, il retourna à Gerleve, où il fut chargé des cours de philosophie pour les moines clercs. Cependant il allait suivre à Münster des cours de Diekamp et de Dölger, en auditeur libre. En avril 1928, Stolz fut appelé à Rome pour occuper la chaire de dogmatique à Saint-Anselme. En plus de la théologie thomiste, il s'appliqua à faire connaître les richesses de la tradition patristique, qui, par rapport à la néoscolastique alors régnante, était 1253 trop peu estimée. Son enseignement se distingua par la clarté des idées, la simplicité de la langue et une élocution convaincante qui charmait ses auditeurs. Beaucoup d'entre eux se confièrent à sa direction sacerdotale. Stolz était convaincu que le ministère du théologien est un charisme accordé par l'Esprit Saint et que le théologien doit s'attacher à ne parler de Dieu que de par Dieu, — ce qui n'est possible que s'il est uni à Dieu par une vie sainte et une prière persévérante. Stolz vécut aussi une évolution personnelle ; après avoir été remarqué d'abord pour son enjouement rhénan, son exubérance et sa pensée mesurée, il devint de plus en plus grave, mûr et spirituel. Il mourut, de façon inattendue, le 19 octobre 1942 d'une crise de typhus. Œuvres. — En théologie dogmatique : sa thèse de doctorat (De actu fidei juxta concilium...

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