Auteur : Basil HALL.
 
Tome 14 - Colonne 1352
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Titre de l'article : SUTTON (CHRISTOPHE), prêtre anglican, vers 1565-1629.
Début de l'article :
— Christophe Sutton est né vers 1565, probablement dans le Hampshire ; il était d'origine obscure. On ne sait presque rien de lui, si ce n'est ses grades universitaires et ses fonctions ecclésiastiques. Entré à l'université d'Oxford en 1582/3, il obtint une licence de Lettres (B.A.) à Lincoln College, une maîtrise de Lettres (M.A.) en 1589, une licence en théologie (B.D.) en 1598 et le doctorat (D.D.) en 1608. Après son ordination il fut nommé à la paroisse de Woodrising (diocèse de Norwich) et, très probablement, desservit différentes paroisses dans l'Essex, le Bedfordshire, aussi bien qu'en Norfolk. Jacques Ier aimait sa « prédication fleurie » — cependant, contrairement à beaucoup de ses contemporains, aucun sermon de Sutton ne fut publié — et le nomma chanoine de l'abbaye de Westminster en 1605. C'est là que Sutton prononça l'oraison funèbre du fameux archéologue William Camden. En 1618 il devint chanoine de la cathédrale de Lincoln et en 1623 il fut chargé de la paroisse de Cranworth (diocèse de Norwich). Il mourut en 1629. Il est probable qu'il fut enterré dans l'abbaye de Westminster, quoique sa sépulture n'y soit pas enregistrée. Sa carrière et ses succès montrent l'importance de ses contacts à Oxford et des faveurs reçues de la Cour, grâce au patronage de la famille Southwell, de Norfolk ; en effet, il dédia deux de ses livres à Lady Elizabeth Southwell et le troisième aux deux soeurs Katherine et Francis Southwell. Dans son premier ouvrage il parle déjà de la mort édifiante de Sir John Southwell. 1353 Sutton a publié trois ouvrages d'édification ; il ne discute de questions théologiques que dans le troisième, où il traite de la doctrine de la présence réelle et des mérites. Ses livres sont écrits dans le style orné, émotif, de la prose religieuse de son époque. Les allusions aux auteurs de l'antiquité classique sont fréquentes, quoiqu'elles soient entremêlées de passages de l'Écriture, des Pères, d'écrivains scolastiques et d'auteurs contemporains, — ce qui montre qu'il écrivait pour des lecteurs cultivés. Il est curieux de voir qu'en dépit de son érudition il cite les Épîtres apocryphes d'Abgarus et de Lentulus comme si elles étaient authentiques, et d'une valeur égale à celle d'Ambroise,...

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