Auteur : Teodoro BERZAL.
Tome 15 - Colonne 1
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Titre de l'article : TABORIN (GABRIEL), fondateur des Frères de la Sainte-Famille, 1799-1864
Début de l'article :
— 1.Vie.— 2.
Écrits.— 3.
Spiritualité.
ernovembre 1799, issu d'une famille très chrétienne, Gabriel Taborin, après seulement quelques études dans une « maison cléricale », mûrissant un projet de vie religieuse laïque, devient sacristain, puis clerc et instituteur dans sa paroisse. En 1824, il regroupe quelques jeunes gens à Saint-Claude (Jura) et ouvre une école qui sera de courte durée. Pendant cinq ans « d'itinérance » (1824-29), il recommence des essais de fondation. Ses buts : aide aux Curés, catéchèse et éducation de la jeunesse. En 1829, il se fixe à Belmont (près de Belley) où une modeste école et un petit pensionnat lui permettent de recevoir des postulants et des novices. En 1838, il émet les voeux perpétuels et ses onze premiers Frères les voeux pour trois ans dans les mains de l'évêque. En 1840, il transporte le noviciat dans la ville épiscopale d'où il dirige, avec les conseils de Mgr Devie, le développement de sa Congrégation. Dès 1841, il obtient de Grégoire XVI l'approbation de l'institut, tandis que celle des Règles devra attendre 1936. Rayonnement surtout dans le sud-est de la France et à Paris. Il connaît l'amitié de saint Jean-Marie Vianney, qui lui devient un aide et un soutien et qui accueillera trois frères en 1849 pour la tenue de l'école et le soin de l'église de sa petite paroisse. Frère Gabriel s'applique avec courage et constance à assurer l'oeuvre, à affermir la vie spirituelle de ses frères qu'il visite assez fréquemment pour stimuler parmi eux l'union, le zèle apostolique et la valeur professionnelle. Il meurt à Belley le 24 novembre 1864 dans de beaux sentiments de foi, d'espérance et de charité. A sa mort l'institut comptait 157 religieux. Les Frères de la Sainte-Famille oeuvrent actuellement en France, Italie, Espagne, Burkina Faso et Côte d'Ivoire, Uruguay, Argentine, Brésil, Équateur et Mexique. Après le procès de l'Ordinaire (1956-59), la cause de béatification de G. Taborin a été introduite à Rome. Une volumineuse
Positio super virtutibusa été approuvée par les consulteurs historiens.
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