Auteur : André GUITTON.
 
Tome 15 - Colonne 297
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : TESNIÈRE (ALBERT), Prêtre du Saint-Sacrement, 1847-1909.
Début de l'article :
— Prêtre du Saint-Sacrement, fils d'un médecin militaire, Albert Tesnière est né à Lyon le 28 octobre 1847. A quinze ans, il quitte le Prytanée de La Flèche pour entrer chez les Pères du Saint-Sacrement à Paris, où Pierre-Julien Eymard (DS, t. 12, col. 1679-94) l'accueille le 5 octobre 1862. Profès le 20 janvier 1864, Tesnière poursuit ses études ecclésiastiques. Il s'imprègne de l'esprit du fondateur, transcrit ses instructions et ses sermons. Devenu son 298 confident au cours de ses dernières années, il sera, après la mort du P. Eymard, l'un de ses premiers biographes et le vulgarisateur de sa pensée. Ordonné prêtre à Paris le 23 décembre 1871, il est nommé au noviciat de Saint-Maurice (dioc. de Versailles), où il exerce, un temps, les charges de supérieur et de maître des novices. A l'occasion d'un voyage à Rome en 1874-1875, il conquiert le grade de docteur en théologie à l'université de la Sapience. Il seconde l'initiative des pèlerinages eucharistiques (cf. art. Tamisier, DS, t. 14, col. 20-22) qui préludent à la naissance des Congrès eucharistiques. En 1876, il reprend la revue Le Très Saint Sacrement et apporte un soutien actif au développement des oeuvres eucharistiques. Prédicateur apprécié, il exerce le ministère de la Parole sous de multiples formes : missions paroissiales, triduums, retraites d'enfants, prédications aux communautés religieuses, retraites sacerdotales. De 1877 à 1904, on ne compte pas moins de 77 retraites aux prêtres ou aux séminaristes. Par ce ministère où il excelle, il contribue, pour une large part, au développement de l'Association des Prêtres Adorateurs (DS, t. 1, col. 1043-44). Supérieur de la communauté de Bruxelles de 1881 à 1886, il s'emploie à développer cette maison, qui est devenue un centre de formation pour l'Institut. Élu supérieur général en 1887, au sortir d'une crise très grave de la Congrégation, il promeut la fidélité au fondateur, veille à la formation des jeunes et poursuit, sans désemparer, son ministère de prédication. Il participe à la plupart des Congrès eucharistiques et apporte une part importante à leur développement. Au terme de son mandat, élu conseiller puis assistant général, il mène de front prédication et direction de la revue. En avril 1903, au moment des expulsions des...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 5 pages.