Auteur : Marinus de JONGE.
 
Tome 15 - Colonne 300
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Titre de l'article : TESTAMENTS DES DOUZE PATRIARCHES.
Début de l'article :
1. Manuscrits grecs et versions anciennes. — 2. Textes apparentés. — 3. Origine de cet écrit. — 4. Contenu spirituel.
1. MANUSCRITS GRECS ET VERSIONS ANCIENNES.
— De cet écrit qui se présente comme un recueil des discours d'adieu des fils de Jacob juste avant leur mort, on connaît 14 mss grecs datant du 10e au 18e siècle. Parmi eux, douze donnent un texte complet (sauf un qui a de nombreuses lacunes, et un autre, perdu, dont il reste seulement un jeu incomplet de photographies). Un manuscrit donne des extraits (comme notes en marge d'un autre). Le dernier consiste en deux fragments seulement. Le témoin grec le plus ancien (Université de Cambridge, Ff. I. 24, f. 203r-261v) date de la fin du 10e siècle. Introduit en Angleterre au 13e siècle, il servit de base pour la traduction latine. Cette traduction se répandit largement et à son tour elle fut traduite en plusieurs langues vernaculaires. Parmi les versions anciennes, la plus importante est l'arménienne : plus de 50 mss (le plus ancien est du 13e siècle). La date où se fit cette traduction est discutée, mais cette version existait certainement au 10e siècle. Une édition de cette version, qui constitue un important témoin supplémentaire du texte, est préparée par M.E. Stone. Les versions slave, serbe et grecque moderne sont de moindre importance. Pour les détails concernant ces textes-témoins, voir l'édition des Testaments par M. de Jonge, etc. (1978). Dans cette édition, une analyse des données a conduit à diviser les témoins existants en deux familles : la première comprenant seulement deux mss (celui de Cambridge, mentionné plus haut, et le ms-extraits) ; la seconde comprenant tous les autres mss et toutes les versions (sauf la latine qui n'a pas de valeur en tant que critique textuelle indépendante, du moins tel qu'on connaît son modèle). Cette seconde famille est à diviser en deux sous-familles, plus un certain nombre de témoins indépendants. A cause de la complexité 301 de cette seconde famille, et parce qu'il est souvent impossible de choisir avec certitude entre les lectures des deux familles, il est difficile de reconstituer le texte ancien...

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