Auteur : LOUIS-MARIE.
 
Tome 15 - Colonne 400
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Titre de l'article : THÉODORE DE SAINT-JOSEPH, carme déchaux, 1877-1937.
Début de l'article :
— Né à Waesmunster (Flandre), de Jean Suy et Mathilde Heirnan, Pierre Suy entra au petit séminaire des Carmes de Courtrai à 14 ans. De là il passa au noviciat de Bruges et y fit profession le 9 septembre 1895. A l'issue des études de philosophie et de théologie, il fut ordonné prêtre à Gand (29 juillet 1906). Dans une première période de sa vie religieuse, il se consacra au ministère de la confession et de la direction spirituelle en divers couvents de sa province. En 1918, au couvent de Courtrai, il commença une carrière d'écrivain et publia plusieurs ouvrages (avec la collaboration discrète de certains confrères). Une biographie vulgarisée de Thérèse de l'Enfant-Jésus, destinée à la faire connaître à l'époque de sa canonisation, connut en peu de temps un tirage de cinquante mille exemplaires. Revenu à Gand à partir de 1927, il fut frappé par la maladie et subit l'amputation d'une jambe. L'épreuve et ses conséquences n'assombrirent nullement l'exubérante jovialité du Père, ni son ardeur au travail. Sa gaîté communicative, l'agrément de sa conversation, « son besoin d'intéresser chacun à ses collections de tableaux et d'antiquités » lui valurent beaucoup d'amitiés. Il rendit paisiblement son âme à Dieu le 16 mai 1937. En dehors de la courte biographie citée plus haut (intitulée : Elle est sainte. Il faut l'imiter) et de quelques autres opuscules en français et en néerlandais publiés chez Beyaert à Bruges dans les années 1923-1928, il est l'auteur de deux ouvrages plus importants : Essai sur l'oraison selon l'école carmélitaine (Bruges, 1923, 151 p.) et Les ascensions de l'âme dans la bienheureuse Soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus (1923, 96 p. ; 3e éd. 1924, 122 p. ; etc. Trad. en néerlandais, espagnol, italien, allemand). Les dates l'indiquent : en France la controverse bat son plein tant sur l'appel général à la mystique que sur les rapports des contemplations acquise et infuse. Dans l'Essai sur l'oraison…, préfacé par R. Garrigou-Lagrange, l'auteur apporte à la position thomiste 401 l'appui de la tradition carmélitaine dont les auteurs principaux, selon lui, légitimeraient l'appel général à la contemplation. En...

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