Auteur : Michael O’CARROLL.
 
Tome 15 - Colonne 516
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Titre de l'article : THÉOPHANE DE NICÉE, évêque, † vers 1381.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres. — 3. Doctrine.
1. VIE.
— On connaît peu de choses sur Théophane, sauf qu'il fut évêque de Nicée au 14e siècle et qu'il a laissé beaucoup d'écrits, dont une partie n'a pas encore été publiée. Une de ses oeuvres publiées est tout à fait remarquable : le Sermo in Sanctissimam Deiparam, sur la médiation universelle de la Vierge Marie. A l'éditeur de ce texte, Martin Jugie, nous devons aussi un exposé solide sur la vie et l'oeuvre de Théophane, dans la mesure où elles sont connues. Théophane, qu'il ne faut pas confondre, comme l'a fait un de ses éditeurs, Gonzalve Ponce de León, avec saint Théophane Graptos † 845, était, selon les documents, évêque de Nicée en 1369 ; il était alors théologien de l'ex-empereur Jean VI Cantacuzène (M. Jugie, Sermo…, p. VIII-XI) ; il participa au synode convoqué le 21 janvier 1370 par le patriarche Dosithée. Après 1381, il n'est plus évêque de Nicée, puisqu'un certain Alexis occupe alors ce siège. L'occupation de la ville par les Turcs fut une source de difficultés pour l'évêque de Nicée, ce qui nous a valu plusieurs lettres pastorales envoyées par lui aux fidèles.
2. ŒUVRES.
Trois lettres pastorales ont été publiées (PG 150, 281-350). La 1re fut écrite immédiatement après sa nomination, avant la consécration épiscopale. C'est une exhortation à vivre avec fidélité une vie réellement chrétienne, une mise en garde contre l'hérésie de Barlaam et Akindynos, adversaires de la doctrine palamite adoptée par Théophane (voir DS, t. 12, col. 103). La deuxième lettre est une longue exhortation à la patience et à la longanimité, dont Job est le modèle. La troisième, adressée au clergé, traite du sacerdoce, de la rédemption et de la vie de la grâce. 2° Contre les Juifs : 9 livres, non publiés : Vatican, ms 372 (trad. latine par François Torres, au Collège Romain). — 3° Contre les Barlaamites et les Akindynistes : Paris, ms grec 1249 (15e siècle, f. 26-112) et Panteleim. Athonensis, 567 (18e siècle) : sur la controverse palamite....

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