Auteur : Pierre DESCOUVEMONT.
 
Tome 15 - Colonne 576
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Titre de l'article : THÉRÈSE DE L’ENFANT-JÉSUS ET DE LA SAINTE FACE (SAINTE), carmélite, 1873-1897.
Début de l'article :
— I. Esquisse biographique. — II. Œuvres. — III. Synthèse spirituelle. — IV. Sources. — V. Rayonnement.
I. Esquisse biographique
1. ALENÇON (1873-1877).
— Née le 2 janvier 1873 à Alençon (Orne), baptisée le 4 en l'église Notre-Dame, Thérèse Martin est la dernière d'une famille de neuf enfants. Quatre sont morts en bas âge : deux filles et deux garçons. A sa naissance, ses quatre soeurs, Marie, Pauline, Léonie et Céline ont respectivement 13, 12, 10 et 4 ans. La mère, née Azélie Guérin, fabrique du point d'Alençon. Le père, Louis, a revendu son magasin d'horloger-bijoutier 577 pour se consacrer à la vente de la dentelle confectionnée par son épouse et son équipe d'ouvrières. Atteinte depuis plusieurs années d'une tumeur au sein, Mme Martin ne peut nourrir ses enfants. Or Thérèse a besoin de lait maternel pour être guérie de son entérite. Rose Taillé, une fermière, lui sert de nourrice durant la première année de son existence. Très choyée par ses parents et ses soeurs aînées, Thérèse jouit d'un heureux caractère : elle rit, s'amuse du matin au soir et mime volontiers les clientes de sa mère. Par contre, elle est très sensible et manifeste une nette tendance à l'impatience et à la colère. Mais on l'habitue toute jeune à « faire plaisir » à Jésus et à égrener chaque jour les sacrifices accomplis sur un chapelet de pratiques : un « pratiquoir » ramené de la Visitation du Mans où les soeurs aînées sont en pension, sous la surveillance discrète de leur tante maternelle, Soeur Marie-Dosithée. La Visitandine meurt de tuberculose en février 1877. Le décès de sa soeur affecte beaucoup Mme Martin et semble accélérer le mal dont elle souffre, d'autant que les médecins viennent de lui révéler le caractère incurable de sa tumeur. Le 28 août 1877, Thérèse perd sa mère : elle a quatre ans et demi. Alors commence la seconde période de sa vie, la plus douloureuse.
2. AUX BUISSONNETS (1877-1888).
— Sur le coup, l'orpheline ne pleure guère. En fait, elle est profondément touchée : bientôt, un rien la fera sangloter. La famille déménage à Lisieux...

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