Auteur : LOUIS-MARIE.
Tome 15 - Colonne 666
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Titre de l'article : THÉRÈSE DE SAINT-JOSEPH, carmélite déchaussée, 1819-1890.
Début de l'article :
— Ernestine d'Augustin, née à Paris le 1erfévrier 1819 de Pierre d'Augustin de Bourguisson, officier aux gardes du Roi et de Joséphine-Marie du Breil, deviendra une des figures éminentes du Carmel de son temps. En 1829, elle est admise dans la maison d'éducation des Filles des Chevaliers de Saint-Louis, tenue par des religieuses
op cit., p. 29-30), Ernestine d'Augustin fut au nombre des élèves qui furent à l'origine de l'institution du mois du Sacré-Coeur, concédée par Mgr de Quélen à la demande des religieuse et des élèves des Oiseaux (DS, t. 2, col. 1037) et étendue ensuite au monde entier. Quand, en 1835, sa famille quittant Paris pour Tours, la jeune fille doit laisser le pensionnat, elle part avec la conviction inculquée par son confesseur que la vie religieuse est la condition nécessaire de son salut. Ernestine luttera cinq ans contre l'opposition de ses parents et la tentation de se laisser détourner de ce projet à la faveur d'un établissement flatteur dans le monde. La grâce triomphera et en juillet 1840, ne tenant compte ni de sa santé délicate, ni de ses goûts et aptitudes pour l'enseignement, presque en cachette des siens, elle entre au Carmel de Tours. Au noviciat elle aura pour compagne Marie de Saint-Pierre (DS, t. 10, col. 528-30), initiatrice de l'Œuvre de la réparation et de la Sainte Face. Une grande affinité spirituelle les unit. Secrétaire de la prieure, Thérèse de Saint-Joseph est, à ce titre, appelée à connaître les confidences du Christ à Marie de Saint-Pierre. Après la mort de cette dernière, elle aide le « Saint Homme » de Tours, Léon Dupont † 1876 dans la propagation de la dévotion et, après la mort de celui-ci, elle...
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