Titre de l'article : THÉRÈSE-EMMANUEL DE LA MÈRE DE DIEU, religieuse de l’Assomption, cofondatrice, 1817-1888.
Début de l'article :
— 1.
Vie et oeuvre. — 2.
Spiritualité.
— Catherine O'Neill est née le 3 mai 1817 à Limerick, Irlande. Elle trouve dans sa famille une tradition de foi, de piété et un attachement inviolable à l'Église catholique.
A la mort de sa mère, elle n'a que 7 ans. Elle est alors mise en pension chez les Dames anglaises d'York où elle fait sa première communion, promettant à Dieu de se donner à lui dans la vie religieuse. Plus tard, chez les Chanoinesses du Saint-Sépulcre, à New-Hall (Essex), elle puise l'amour de l'Office divin et le goût des cérémonies religieuses. Son éducation terminée, c'est une période de vie aisée dans sa famille, puis la ruine de son père. Bientôt, sous l'influence des livres de M
me de Staël, elle part pour Paris avec sa soeur et séjourne à l'Abbaye-aux-Bois, où réside M
me Récamier et que fréquente Chateaubriand.
Son évolution spirituelle se poursuit. Après de grandes discussions intérieures, elle fait le voeu d'entrer en religion. Pendant le carême 1839, elle s'adresse en confession à l'abbé Théodore Combalot (1797-1873), jadis fervent menaisien. Depuis des
670 années, il cherche à fonder, sous le vocable de l'Assomption, une congrégation dont les membres allieraient la contemplation et l'éducation en vue de la régénération de la société, spécialement à travers la classe bourgeoise alors très déchristianisée. Vers ce projet, il a déjà orienté Anne-Eugénie Milleret (cf. Marie-Eugénie de Jésus, 1817-1898 ; DS, t. 10, col. 555-57) et deux autres jeunes filles. Par une intuition déconcertante, il discerne en Catherine, en dépit de ses objections, une vocation pour cette oeuvre. Quelques mois plus tard, elle rejoint les premières soeurs réunies depuis le 30 avril 1839. Désormais, elle est pour la fondatrice une amie et un soutien, avec elle la pierre principale de la nouvelle congrégation, et un élément d'unité dans les moments difficiles. Maîtresse des novices dès les premières années, elle exerce cette charge jusqu'à sa mort, pendant plus de 40 ans. En 1850, c'est à elle qu'est confiée la première fondation en Angleterre. Conseillère, assistante générale, elle travaille avec la fondatrice à l'élaboration...
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