— Ce religieux est connu comme destinataire d'une des lettres de direction ou d'amitié spirituelle adressées par Venturin de Bergame, entre 1339 et 1342, à ceux ou celles dont il a fait connaissance au cours de ses années de voyage ou d'exil. Cette lettre est éditée par G. Clementi (cité infra, p. 126-28).

A Thierry, très préoccupé de mortification corporelle dans sa recherche de la pureté du coeur, Venturin conseille la modération et enseigne une méthode pour se donner la discipline : il est plus important de fixer l'attention sur la Passion du Christ que sur le nombre de coups que l'on s'inflige.

694 Certainement proche des moniales d'Unterlinden, Thierry était lié à d'autres dominicains du mouvement spirituel rhénan, comme Engelolphe de Ehenheim ou Jean de Dambach (DS, t. 8, col. 466-67) ; de Jean de Arzembach ou Rodolphe mentionnés aussi dans la lettre, on ne sait rien de plus.

G. Clementi, Il b. Venturino da Bergamo (1304-1346), Rome, 1909, p. 355-69.