— Né dans la paroisse de Saint-Siméon, au diocèse de Grenoble, le 11 juin 1824, Ferdinand Gondrand fut le premier élève du juniorat des oblats de Notre-Dame de Lumières (diocèse d'Avignon). Il entra au noviciat des oblats de Marie-Immaculée (Notre-Dame de l'Osier, diocèse de Grenoble) et fit profession le 15 août 1843. Après ses études théologiques au séminaire de Marseille, il reçoit la prêtrise le 3 octobre 1847. Professeur de philosophie au grand séminaire d'Ajaccio, puis, en 1848, missionnaire-prédicateur à Limoges, il réside en 1850 à Marseille. Il quitte la congrégation en 1852 afin de s'occuper d'affaires de famille. Il est alors vicaire à Bourgoin (diocèse de Grenoble), puis curé de Saint-Chef, poste qu'il conserve jusqu'à sa mort en 1890.
Parmi ses travaux les plus importants, signalons : Les fêtes de la virginité. Manuel spécial de la vierge chrétienne pour les solennités de Marie, Paris, 1869 ; Les béatitudes évangéliques. Station de carême à Lyon, Paris, Caen, Toulouse, Vienne, Limoges, 1881 ; Manuel du pieux fidèle pour entendre dignement la sainte Messe, 1886 ; Sermons et panégyriques pour les fêtes de l'année, 2 vol., 1897 ; Retraites et sermons d'oeuvres, 2 vol., 1899 ; Nature et grâce. Sermons pour le carême, 1900 ; La couronne royale du rosaire, ou 200 sujets nouveaux de sermons sur le rosaire, 2 vol., 1901.
Prédicateur exerçant une grande influence sur les masses, Ferdinand Gondrand puisait sa doctrine aux sources de la pensée chrétienne. Ses écrits furent publiés après sa mort par les soins de Pierre Nicolas, oblat, son maître et son inspirateur.
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