Auteur : Pierre PÉANO.
Tome 15 - Colonne 867
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Titre de l'article : THOMAS DE PAVIE, frère mineur, † vers 1280.
Début de l'article :
— Né aux environs de 1212 à Pavie, où il passa sa jeunesse, Thomas alla étudier à Padoue vers 1229 et entra à cette époque chez les Frères Mineurs. Plus tard en 1245, on le trouve présent au concile de Lyon, comme socius du vicaire général de l'Ordre, Bonaventure d'Iseo. En 1253, il entreprit un voyage en Orient : Grèce (dite alors Romania), Dalmatie, Bohème et Allemagne, sans que l'on en connaisse les raisons. De retour en Italie, il devint lecteur de théologie aux couvents de Parme, à Bologne et à Ferrare, sans doute jusqu'à sa nomination à la charge de ministre provincial de la Toscane avant 1258. Il remplit cette fonction plusieurs années dans la fidélité à la Règle, rétablissant la concorde et la discipline dans la fraternité. En septembre 1260, il fut témoin de la bataille de Montaperti entre Gibelins de Sienne et Guelfes de Florence ; il participa au chapitre général de Paris en 1266. Puis l'année suivante, il accompagna Charles Ierd'Anjou, roi de Naples, dont il fut un familier, dans son voyage en Toscane et dans le sud de l'Italie. Après 1272, avec son successeur Jacques de' Tolomei, il participe à Prato à un conseil des principaux
discretide la province au sujet de l'interdiction faite aux inquisiteurs de l'Ordre d'infliger des peines ou pénitences pécuniaires ; Thomas de Pavie est cité en premier lieu, de suite après le ministre provincial. On ignore la date exacte de sa mort, mais certainement dans les environs de 1280. Le célèbre chroniqueur franciscain du 13
esiècle, Salimbene Adam de Parme, dans sa
Chronica(éd. MGH,
Scriptores, t. 32, p. 217), dresse un portrait fort élogieux de Thomas de Pavie, avec lequel il vécut quelques années au couvent de Ferrare après 1249 : saint homme, un grand clerc, ancien dans l'Ordre, sage et discret, de bon conseil, familier et allègre, humble et affable « et Deo devotus ». Car
Tractatus sermonum, qui n'a pas été identifié à ce jour. Il laisse une grande chronique,
Gesta Imperatorum et Pontificum, dont la première partie seule a été...
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