Auteur : Geoffrey ROWELL.
 
Tome 15 - Colonne 907
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Titre de l'article : THOMPSON (FRANCIS JOSEPH), 1859-1907.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvre. — 3. Spiritualité.
1. VIE.
— Écrivain et poète catholique, Francis Thompson est né en 1859 à Preston, province du Lancashire. 908 Il était le second fils d'un médecin anglican converti au catholicisme. En 1870 il fut envoyé au collège d'Ushaw, séminaire catholique dans le nord-est, dans l'espoir qu'il embrasserait l'état ecclésiastique. Après sept ans de présence les autorités du séminaire décidèrent que sa timidité, sa nervosité, son indolence et son esprit distrait l'empêchaient d'arriver à l'ordination. Il devint alors étudiant en médecine au collège d'Owens, Manchester. Les études médicales ne l'intéressèrent pas ; il s'absentait des cours pour visiter galeries d'art et musées et poursuivre des intérêts littéraires. En 1879, il fut gravement malade ; durant la même année il lut les Confessions of an English Opium-Eater de Thomas de Quincey, présent innocent offert par sa mère. L'opium était en vente libre parmi les ouvriers du coton à Manchester, et Thompson devint rapidement un fumeur invétéré et un buveur. En 1885, son père désapprouvant son mode de vie, Thompson quitta Manchester pour Londres, où il se trouva bientôt dans la pénurie et la déchéance. C'est dans cette situation qu'il commença à écrire ; il soumit son travail à un ami catholique, Wilfrid Meynell, éditeur de la revue Merry England. Meynell publia ce que Thompson lui avait confié ; il prit contact avec lui, le persuada de suivre un traitement contre l'accoutumance à la drogue et s'arrangea pour l'envoyer au prieuré dominicain de Storrington dans le Sussex. A mesure que sa guérison avançait, Thompson retrouvait ses moyens d'expression littéraire, en poésie et en prose. Il se lia aussi avec les Capucins de Crawley dans le Sussex, et de Pantasaph au Pays de Galles. Wilfrid et Alice Meynell continuèrent à l'aider, et Coventry Patmore, un converti au catholicisme, admirait aussi son travail. La poésie, la critique littéraire et des écrits épisodiques, ainsi que les encouragements des Meynell, aidèrent Thompson à trouver de quoi subvenir à ses besoins ; mais ceci ne l'empêcha pas de succomber de nouveau à l'opium....

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