— 1. Nature. — 2. Histoire. — 3. Orientations actuelles. — 4. Spiritualité de chaque Tiers Ordre séculier.

1. Nature.

— Un tiers ordre séculier (abrév. F.S.) est une association de fidèles qui naît, se développe et se structure selon les caractéristiques suivantes : participation à l'esprit (c'est-à-dire à la spiritualité ou au charisme, et aux bienfaits spirituels) d'un institut religieux ; — recherche de la perfection chrétienne d'une manière conforme au caractère séculier propre au laïc, rattaché à l'engagement apostolique dans la ligne de l'institut et en collaboration avec lui, selon la condition même du laïc ; — relation de dépendance de l'association vis-à-vis de l'autorité compétente de l'institut, afin de garantir l'authenticité de la participation du tertiaire à l'esprit et au charisme de l'institut lui-même, mais sans rien enlever au gouvernement interne du T.O.S. des droits et devoirs des tertiaires. Ces caractéristiques sont fixées au canon 303 du nouveau Code de droit canonique (1983), où il est spécifié : « Les associations dont les membres mènent une vie apostolique et tendent à la perfection chrétienne participent, dans le monde, à l'esprit d'un institut religieux, sous la haute direction du même institut ; elles prennent le nom de tiers ordres ou un autre nom plus adapté ». Il faut noter que le canon 303 représente une véritable exception dans la législation actuelle ; en fait, il n'existe pas dans le Code une autre référence explicite à des types particuliers d'associations de laïcs. Cette exception a été faite en tenant compte de l'importance et du caractère vénérable des T.O.S. dans l'histoire de l'Église et à cause de leur caractère spécifique. La constitution de ce type d'association de fidèles — qui peut prendre aussi une dénomination différente de celle de T.O.S., fixée par une longue tradition en usage dans le passé — est accordée maintenant, par le dit canon, à n'importe quel institut religieux et n'est pas limitée aux seuls ordres religieux pour lesquels elle avait été prévue dans le précédent Code de 1917, can....

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