Titre de l'article : TORREGROSA (VINCENT), carme, † 1590.
Début de l'article :
— Originaire de Valence où il naquit à une date inconnue, Vicente était le fils de Luis de Torregrosa, homme de bonne naissance, propriétaire et marchand en
1058 rapport, semble-t-il, avec les seigneurs de Gandie ; sa mère était Béatriz Alemán. Encore jeune, il dut, pour des raisons de famille, aller à Séville avec son frère Pedro Luis ; ils y résidèrent par la suite et eurent la charge des douanes de la même ville. Là, Vicente épousa Isabel Suárez ; ils eurent plusieurs enfants (plus tard, l'un d'eux devint carme déchaux sous le nom de Tomás de la Natividad et fut maître des novices durant de longues années, au couvent de Valladolid).
Devenu veuf, Vicente prit l'habit des Carmes déchaux au couvent de Séville, le 16 avril 1575 ; il fit profession, sous le nom de Vicente de la Paz, le 18 avril 1576, au couvent de Almodóvar, où il avait été envoyé par Jérôme Gracián, comme compagnon du P. Mariano Azzaro.
De retour à Séville, Vicente, qui avait déjà fait des études durant sa jeunesse, fut ordonné prêtre. Peu de temps après, il fut nommé sous-prieur de son couvent de Los Remedios ; il apparaît comme tel dans le livre des professions, de février 1579 au 19 juillet de la même année. Cependant, à cause — semble-t-il — de ses maladies et infirmités, il passa au Carmel ancien, au couvent de San Alberto de la même ville. Il y poursuivit sa vie exemplaire. Socius du provincial Jerónimo Ferrer (élu au chapitre du 22 avril 1584), il mourut pieusement dans les premiers mois de 1590 (et non de 1593 comme le disent communément les bibliographes).
Vicente se distingua toujours par son esprit de pénitence et d'oraison ; il laissa deux ouvrages : 1)
Vademecum de consideraciones y avisos espirituales para la religiosa perfección, dédié à Tomás de Salazar, commissaire apostolique de la croisade et membre du conseil de l'Inquisition générale. L'ouvrage, perdu, avait 441 f. — 2)
Itinerario de consideraciones para la religiosa perfección, divisé en trois parties : les deux premières, que Vicente a écrites étant encore déchaux sous le nom de Vicente de la Paz, étaient dédiées au même Salazar, comme le
Vademecum qui devait par la suite être augmenté ; la troisième partie fut rédigée quand il devint carme chaux : elle est signée du nom de Vicente Torregrosa et est...
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