Auteur : Alberto PACHO.
Tome 15 - Colonne 1065
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Titre de l'article : TORRES AMAT (FÉLIX), évêque, 1772-1847.
Début de l'article :
— Torres Amat est né à Sallent, province de Barcelone et diocèse de Vich, le 6 août 1772, au sein d'une famille nombreuse — 12 enfants — et profondément religieuse : six de ses membres embrasseront l'état ecclésiastique.
Sa formation culturelle et scientifique commença dès l'enfance, à huit ans ; il s'initia aux langues anciennes, hébreu et grec, sous la conduite de son oncle, le fameux archevêque de Palmira, Félix Amat ; il étudia la philosophie et la théologie au séminaire de Tarragone, considéré alors comme « parte y ramo » de l'université de Cervera, selon son expression. Il compléta ses études à Madrid, avec la Sommede saint Thomas, le
De Locisde Melchior Cano, et un cours de discipline ecclésiastique, sous la direction du professeur Blas Aguiriano. Il obtint les titres de bachelier puis de docteur en théologie en 1794. Ses études terminées, Torres occupa de nombreuses charges au service du diocèse et de l'Église : il fut recteur ou directeur du séminaire de Tarragone, où il enseigna aussi la philosophie, la théologie et l'Écriture Sainte. Chanoine de la Real Colegiata de saint Ildefonse de 1806 jusqu'à sa suppression par le roi Joseph, il fut nommé en 1815 sacristain majeur de la cathédrale de Barcelone après le procès d'épuration pour sa collaboration avec les Français. Il demeura dans cette charge jusqu'à sa nomination au diocèse d'Astorga en 1834. Mais il en fut souvent absent, à cause de sa santé précaire et de ses nombreuses occupations, surtout à Madrid ; il présenta finalement sa démission, qui ne fut pas entérinée par le gouvernement. Il occupa aussi de nombreuses charges civiles et de caractère culturel. Les charges civiles sont significatives de sa position favorable aux gouvernements respectifs dont il les a obtenues. Elles permettent en même temps de comprendre les suspicions et réserves du nonce Giustiniani et par le fait même de Rome. Durant ses années d'études, et grâce surtout au mécénat de son oncle, il se fit des relations et des amitiés qui marquèrent pour la vie sa culture et sa spiritualité. Comme son oncle, il fit partie de ce qu'on appelait le « tiers parti », groupe janséniste auquel appartenaient les Pères Olivade, Climent, Beltrán, Aguiriano, Armanyá. Et comme eux il fut assidu aux réunions de la comtesse de...
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