— 1. Vie. — 2. Œuvres.

1. Vie.

— Né en 1532, non pas à Burujon (province de Tolède) comme on le dit, mais à Ségovie (cf C.M. Abad, édition des Pláticas, p. 2), Gil Gonzalez était fils d'un médecin et le suivit dans ses nombreux changements de résidence. Après des études à Alcala, il entra dans la compagnie de Jésus en 1551 et continua à étudier dans la même université, jusqu'en 1556, date à laquelle il est envoyé comme professeur, probablement de philosophie, au nouveau collège de Cuenca. A la fin de 1558, Gil Gonzalez est à Tolède comme ministre et il y est ordonné prêtre. En 1561, étant revenu à Alcala, il est choisi comme socius par Jérôme Nadal † 1580 qui visite la province de Tolède ; à son retour, il enseigne la théologie jusqu'en 1564, date à laquelle il est nommé recteur de cette importante maison. Dès lors et presque jusqu'à sa mort, Gil Gonzalez occupa de hautes charges dans la compagnie : visiteur de la province d'Aragon (1567-1568), visiteur et provincial de Castille (1568-1573 ; il sera en relations avec sainte Thérèse pendant ces six années) ; assistant d'Espagne à Rome (1573-1581), auprès du général de la compagnie, Éverard Mercurian, Gil Gonzalez aura à conseiller son supérieur au sujet de l'oraison d'Antoine Cordeses † 1601 (DS, t. 2, col. 2310-2322) et de Balthasar Alvarez † 1580 (DS, t. 1, col. 405-406). De retour en Espagne, il est provincial de Tolède et d'Andalousie (1581-1588), puis visiteur de Castille et de Tolède (1589-1592). Après avoir participé à la cinquième congrégation générale à Rome (1593), Gil Gonzalez est envoyé à Madrid comme chargé des affaires de la compagnie auprès de la cour et du gouvernement ; il mourut au collège de Madrid le 15 janvier 1596. Gonzalez Davila est une personnalité importante dans l'histoire de la compagnie de Jésus en Espagne au dernier tiers du seizième siècle ; pour ce qui concerne son gouvernement, nous renvoyons à l'ouvrage classique d'A. Astrain, Historia de la Compañía de Jesús en la asistencia de España (surtout t. 3, Madrid, 1909 ; voir aussi t. 2 et 4, tables).

2. Œuvres.

— Nous devons les...

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