Auteur : LOUIS-MARIE DU CHRIST.
 
Tome 5 - Colonne 173
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Titre de l'article : FERDINAND DE LA MÈRE DE DIEU, carme déchaussé, 1847-1913.
Début de l'article :
— Joseph-Ferdinand Vuillaume naquit à Goin (Moselle) le 14 décembre 1847. Il fit ses études au petit séminaire de Montigny-les-Metz, puis au grand séminaire de Metz. A dix-huit ans, encore étudiant en philosophie, il est nommé professeur au collège de Bitche. Là, il rencontra l'abbé Jules Bertrand qui, entré chez les carmes en 1864, reçut le nom de Zacharie de la Nativité et devint premier définiteur général de l'ordre (1895). En 1867, le jeune Vuillaume se présenta à son tour au noviciat des carmes déchaussés de la province d'Avignon à Lyon et prononça ses voeux simples le 15 octobre 1868. Il étudia la théologie à Rennes et y fut ordonné prêtre. Envoyé d'abord au couvent de Montélimar pour commencer son ministère, il y resta jusqu'à l'expulsion de 1880. C'est à Paris, de 1885 à 1912, au couvent de la rue de la Pompe, que Ferdinand devait donner le meilleur de son témoignage de contemplatif et d'apôtre. Sa prédication était très goûtée, son confessionnal très fréquenté. Il mourut au couvent de Marche (Luxembourg belge) le 18 mars 1913. A Paris, Ferdinand fut l'aumônier de l'Union au Coeur de Jésus dans l'Eucharistie. Le but de cette oeuvre féminine, inspirée par la nécessité de refaire une société chrétienne, était de « créer dans chaque famille un centre de piété solide et aimable », avec ses racines dans la prière et l'abnégation et orientée vers l'apostolat. L'aumônier précisait ainsi la tâche des associées : « Poursuivre une âme, c'est, ordinairement à l'insu de cette âme, s'attacher à elle pour la sauver à tout prix ; c'est diriger vers ce but tout ce qu'il y a en nous de vie surnaturelle, de dévouement, de savoir-faire ; c'est intérieurement avoir cette âme en vue dans nos prières, dans nos souffrances ; extérieurement, c'est multiplier autour d'elle… les objets qui peuvent la porter au bien, à la vertu, à Dieu… On demande… une piété large, généreuse, aimable dévouée, à toute épreuve, pour les personnes de la famille ou qui composent les relations. Il importe avant tout, pour ce genre d'apostolat, que la piété se fasse agréer par tous » (L'apostolat chrétien.., p. 461-462). Le but est de susciter dans les associées « cette alliance de vertus diverses,...

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