Auteur : ISIDORO DE VILLAPADIERNA.
 
Tome 16 - Colonne 25
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Titre de l'article : ULRICH DE GABLINGEN, capucin, 1722-1800.
Début de l'article :
— Né à Gablingen, près d'Augsbourg, le 7 avril 1722, Benedikt Reitmair prit l'habit des Capucins dans la province du Tyrol le 17 septembre 1742 ; il reçut le nom d'Ulrich de Gablingen. Après les études philosophiques et théologiques et son ordination sacerdotale, il fut lecteur de philosophie à Bolzano (1754-56), puis de théologie (1757-58) à Salzbourg. A partir de 1759 il fut prédicateur dans divers couvents de sa province. En 1768, à la demande du roi de Sardaigne Charles-Emmanuel III, il fut nommé avec trois autres Capucins aumônier des troupes allemandes au service du roi ; dans cette charge il séjourna à Turin, Pignerol, Alexandrie, Cagliari et Suse. En 1782 il obtint la permission de se rendre en pèlerinage avec son compagnon Riccardo da Tortona à Lorette, aux sanctuaires franciscains et à Rome. En 1796, il regagna la nouvelle province capucine de SouabePalatinat. Il mourut à Augsbourg le 30 septembre 1800. Durant ses longues années d'aumônerie militaire, Ulrich eut le temps et les occasions de composer et de publier ses ouvrages de philosophie et de théologie et d'autres qui sont plutôt de type spirituel, dévotionnel et hagiographique. Mais tous intéressent l'histoire de la spiritualité. Ses premières oeuvres, de caractère philosophicothéologique, traitent en particulier de l'essence de la foi et de l'illumination de l'intelligence : Miracula fidei divinae, quae Dens in quolibet christiano, qui ex fide vivit, quotidie operatur (Verceil, 1771 ; rééd. Mirabilia fidei divinae…, Turin, 1773) : le fidèle peut acquérir et augmenter en lui la foi et ses opérations merveilleuses. — Imago Dei sive anima rationalis ad expressionem rationis aeternae facta… (Verceil, 1772 ; rééd. Imago Dei immortalis anima rationalis…, Cagliari, 1777) ; Ulrich y utilise largement la théorie de la connaissance élaborée par le capucin Valeriano Magni † 1661 et reprise par Juvénal de Nonsberg (DS, t. 8, col. 1649-51) ; il montre que l'âme est l'image naturelle et vivante de Dieu « Lux mentium », « Sol intelligentiae », qu'elle est donc spirituelle et immortelle (cf. CF, t. 3, 1933, p. 557-70). Appartiennent à la seconde série des ouvrages : Wissenschaft des Heils, durch Erkenntniss der Glaubens-Wahrheit, von jedem Menschen nothwendig zu...

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