Auteur : Damián YÁÑEZ NEIRA.
 
Tome 16 - Colonne 70
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Titre de l'article : UROSA (FROILAN DE), cistercien, 1584-1648.
Début de l'article :
— Né à Carabanchel Bajo (Madrid) en 1584, Froilán de Urosa entra à 22 ans dans l'Ordre cistercien au monastère de Santa María de Huerta, après une opposition temporaire de ses parents qui auraient préféré le voir prêtre séculier. Il reçut l'habit des mains de Lorenzo de Zamora, l'un des meilleurs abbés de ce monastère, le 7 mars 1606. Il reçut sa première formation monastique à Huerta, puis fut envoyé au collège cistercien d'Alcalá, où il étudia quatre ans, montrant une préférence pour les études spirituelles. Très jeune encore, il fut nommé prieur de Palazuelos, maison centrale de la Congrégation cistercienne de Castille dont l'abbé était le général et, à ce titre, souvent en visite de ses monastères. Ensuite Urosa fut élu abbé de son propre monastère (1629-32), où il se signala par sa charité envers les pauvres lors de la famine de 1630. Puis il fut nommé visiteur général. Le chapitre de 1633 approuva son ouvrage pour la formation spirituelle des jeunes moines qui lui avait été demandé ; cette Instrucción de novicios, bientôt imprimée, servit pendant plus d'un siècle aux jeunes cisterciens, à d'autres religieux aussi et même à des laïcs. Sa charge de visiteur ayant pris fin en 1635, Urosa fut nommé définiteur ; en 1641 il fut de nouveau élu abbé de Huerta, puis en 1644 abbé du collège cistercien de Salamanque. En 1647, il obtint de se retirer dans son monastère de Huerta, où il mourut bientôt, le 17 avril 1648. Urosa a laissé son Instrucción de novicios cistercienses (Alcalá de Henares, 1635 ; Salamanque, 1679 ; Valladolid, 1713, 1752, 1782) ; les rééditions comportent généralement son second ouvrage : Tratado de la oración mental (Valence, 1642), qui complète le premier en donnant des méditations pour toute l'année. On attribue encore à Urosa un ouvrage de théologie morale, resté ms et perdu, semble-t-il. C. de Visch, Bibliotheca script. Ord. Cist., Cologne, 1656, p. 109-10. — N. Antonio, Biblioth. Hispana nova, t. 1, Madrid, 1783, p. 501. — D. Yáñez, Fr. Froilán de Urosa, dans Cistercium, t. 14, 1951, p. 62-64. — E. Martín, Los Bernardos españoles, Palencia, 1953, p. 42-45. — L. Esteban, Los escritores Hortenses, dans

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