Auteur : Damián YÁÑEZ NEIRA.
Tome 16 - Colonne 99
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Titre de l'article : USERA Y ALARCÓN (JÉRÔME MARIEN), cistercien, puis prêtre, 1810-1891.
Début de l'article :
— Jerónimo Mariano Usera, né le 15 août 1810 à Madrid, fit à 14 ans plus de 500 km pour entrer chez les Cisterciens au monastère d'Osera. Il y reçut sa première formation monastique, puis étudia dans divers collèges de son Ordre (Villanueva de Oscos, Belmonte, Alcalá de Henares, San Martín de Castañeda). Ordonné prêtre en 1834, l'exclaustration de 1835 le rejeta dans la vie cléricale. Il fut d'abord curé de Pedralba de la Pradería, espérant voir se rétablir la vie monastique. Puis il alla prendre ses grades académiques à Madrid.
Attiré cependant par la vie apostolique, il partit pour la mission de l'actuelle Guinée équatoriale. Tombé bientôt gravement malade, il revint en Espagne où il guérit. Alors qu'il se préparait à repartir dans sa mission, la reine Isabel le nomma à la cathédrale de Santiago de Cuba, où il devint pénitencier et administrateur du diocèse jusqu'à l'arrivée du nouvel archevêque Antonio Maria Claret (1851).
En tant que responsable du diocèse, il avait fait des projets de réforme, en particulier de celle du séminaire qu'il voulut moderniser (1849) ; il écrivit des lettres pastorales et visita les paroisses ; il fonda l'« Obra de la Enseñanza Cristiana », réorganisa la confrérie de saint Pierre Apôtre qui regroupait des prêtres, et celle de la Virgen del Cobre, patronne de Cuba.
En 1851, Claret l'envoya en Espagne pour régler des affaires administratives et financières, ce qu'il fit avec succès. Il en profita pour passer l'examen du doctorat en théologie (1852).
Revenu à Cuba, Usera fut nommé doyen de Puerto Rico, charge dont il prit possession le 3 mars 1854 : une tâche énorme l'y attendait, due à l'abandon spirituel et à l'ignorance dans lesquels se trouvaient les habitants. Il fit de l'île une terre de mission et s'occupa en particulier d'instruire et d'éduquer la jeunesse ; il fonda un collège pour filles pauvres. Son oeuvre principale fut peut-être la fondation de la congrégation des Soeurs de l'Amour de Dieu, vouées à l'éducation et à la charité (cf. DIP, t. 1, 1974, col. 536-37) ; elles prirent naissance en Espagne, à Toro, avec l'aide de l'évêque de Zamora et de María Micaela del SS. Sacramento (DS, t. 10, col. 588-91). La congrégation reçut l'approbation diocésaine en 1864.
Usera...[...]
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