Auteur : Jos ANDRIESSEN.
 
Tome 16 - Colonne 1283
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Titre de l'article : WAEL VAN VRONESTEYN (GUILLAUME DE), jésuite, 1583-1659.
Début de l'article :
— Né d'une famille noble à Utrecht le 10 février 1583 et entré d'abord dans l'ordre des Chevaliers Teutoniques, Guillaume de Wael van Vronesteyn fut admis dans la Compagnie de Jésus, à Rome en décembre 1602. Après son noviciat il y commença ses études de philosophie, qu'il continua en raison de sa santé à Douai. Il enseigna 4 ans au collège de Gand, fit ses études de théologie à Louvain, où il fut ordonné le 11 novembre 1613. Destiné à la prédication, il devint bientôt aussi un homme de gouvernement : recteur à Maastricht, à Louvain, à Bruxelles (à trois reprises), deux fois provincial de la Flandro-Belge (1630-1634 et 1649-1652), deux fois délégué à des congrégations générales en qualité d'électeur. Déjà durant son premier provincialat il contribua beaucoup à la promotion de la communion générale au premier dimanche du mois et à la progagation de la dévotion à Notre-Dame de Foy en distribuant des statuettes à plusieurs collèges. Sa carrière 1284 d'écrivain ne débuta qu'étant sexagénaire et il s'y adonna encore avec beaucoup de zèle pendant une dizaine d'années avant de mourir à Bruxelles le 31 août 1659. L'ouvrage qui lui vaut une place dans l'histoire de la spiritualité parut à Anvers en 1649 : Corona sacratissimorum Iesu Christi vulnerum XXXV considerationibus ex sacra scriptura, sanctis patribus, historia ecclesiastica potissimum desumptis illustrata, avec simultanément une édition néerlandaise : Croone der alderheylichste wonden Christi Iesu verclaert met XXXV bemerckinghen alles getrocken uut de H. Scrifture, HH. Vaders, ende kerckelijcke historie. Ces deux publications connurent bientôt des réimpressions remaniées et augmentées (4e éd. latine, Bruxelles, 1657, et 4e éd. néerlandaise, Anvers, 1659). Une traduction française parut à Anvers en 1651 (La couronne des playes très-sacrées de nostre Seigneur Iesus-Christ) et une traduction allemande suivit à Cologne en 1660 (Cologne, 1710 et Augsbourg, 1759). Dans sa dédicace latine de 1649 à Vincent Carafa, général de la Compagnie, l'auteur déclare que la composition de son ouvrage lui fut suggérée lors d'une rencontre avec le nouveau général en 1646 en prenant connaissance d'une publication antérieure de Carafa sur les...

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