Auteur : Guibert MICHIELS.
Tome 16 - Colonne 1314
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Titre de l'article : WANDALBERT DE PRÜM, bénédictin, † v. 870.
Début de l'article :
— Né en 813, entré à l'abbaye de Prüm, Wandalbert, qui se présente avec le titre de diacre, fut également écolâtre à l'école conventuelle du monastère. En 839, à la demande de son abbé Markward, il remanie profondément une Vita S. Goaris, d'époque mérovingienne, et y ajoute un
Liber miraculorum.La ville de Sankt Goar, sur le Rhin, tire son nom de la
cellaet de l'hospice que ce prêtre du diocèse de Trèves avait fondés au milieu du 6
esiècle. La
cella sancti Goarisfut offerte en 765 par Pépin à l'abbé de Prüm Assuer en don personnel. L'évêque de Trèves Wiomad (vers 757-91) émit une réclamation touchant les anciens droits de Trèves. Elle fut repoussée, probablement en juillet 782, par Charlemagne qui offrit définitivement la
cellaà l'abbaye de Prüm. Avec l'appui du monastère une nouvelle église fut bâtie à côté de la
cellaet les restes de Goar y furent transférés, à l'occasion de sa consécration vers 781. Cette nouvelle
Vita, d'une meilleure latinité, avait certes pour premier but de glorifier le saint auprès des foules accourues pour le vénérer. Dans sa
VitaWandalbert cite fréquemment les Écritures, mais on y découvre aussi maintes citations ou réminiscences de la Règle de saint Benoît. Dans le
Liber Miraculorumoù Wandalbert rapporte quelque trente-cinq miracles opérés par le saint durant l'abbatiat de Markward et de ses deux prédécesseurs, il est permis de constater que ce furent généralement des personnes de haut lignage qui bénéficièrent des guérisons opérées par le thaumaturge ou qui étaient punies pour leur mépris envers lui. La véracité des faits miraculeux est généralement appuyée par l'autorité de témoins oculaires, clercs ou laïcs. Ces récits hagiographiques voulaient également appuyer le bon droit de l'abbaye de Prüm dans la possession de cette
cellasur laquelle ils apportent des renseignements détaillés. Grâce aux travaux de Dom J. Dubois, on est à présent bien renseigné sur le martyrologe (éd. E.
Poetae, t. 2, 1883-84, p. 567-622) que Wandalbert composa en 848 en son abbaye. Il est constitué de 871 vers, bien que...
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