Auteur : ISIDORO DE VILLAPADIERNA.
 
Tome 16 - Colonne 1359
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Titre de l'article : WEISS (VICTRICE), capucin, 1842-1924.
Début de l'article :
— Né à Eggenfelden (Bavière) le 18 décembre 1842, baptisé sous le nom d'Anton Nikolaus, Weiss fit ses études au Gymnasium de Landshut et sa théologie à Freising, où il fut ordonné prêtre le 29 juin 1866. En 1869 il fut nommé professeur et préfet dans ce séminaire ; dans ces années, il fut aussi prédicateur à la cathédrale et devint docteur en théologie à Munich (1871). La recherche d'une vie intérieure plus profonde le poussa à entrer chez les Capucins ; il prit l'habit à Burghausen le 20 août 1875 et fit sa profession 1360 l'année suivante sous le nom de Viktrizius von Eggenfelden. Il exerça son apostolat d'abord à Eichstätt, puis fut nommé en 1878 coadjuteur du maître des novices à Burghausen ; en 1882 il fut vicaire et directeur des étudiants à Eichstätt, puis gardien de Laufen (1883) et supérieur provincial, charge qu'il exerça quinze ans (1884-90, 1893-99, 1905-08). Il se retira ensuite à Vilsbiburg, où il mourut en renom de sainteté le 8 octobre 1924. La cause de sa canonisation a été introduite en 1952 après les divers procès ordinaires ; en 1979 elle a reçu l'approbation de la Positio super virtutibus. Pour connaître sa profonde spiritualité, les sources sont, outre les procès informatifs, les écrits qu'il a laissés et dont la majeure partie reste inédite. Ces écrits sont surtout son Geistliches Tagebuch qui couvre les années 1872 à 1894, ses Betrachtungen et ses retraites spirituelles (1880-1915). Ont été édités : 15 lettres circulaires de son provincialat (Sendschreiben, Altötting, 1925) ; — des méditations sur les lieux saints pour les pèlerins (Munich, 1904, 1907) ; — 112 articles sur des sujets spirituels publiés dans la revue Ewige Anbetung (Altötting, 1901-1918) ; — le Geistliches Tagebuch des années 1872-73 (Munich, 1989). Dès le début, sa vie spirituelle est marquée par l'abandon à la volonté de Dieu et par la dévotion au Sacré-Coeur. Bien qu'il ait été de longues années supérieur, il veilla avec grand soin à ce que sa vie spirituelle garde le primat sur l'action. Humble et prudent, il se montra un vrai ministre et serviteur de ses frères, suivant de près les enseignements de François de Sales. Ses seize dernières années,...

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