Auteur : Gordon S. WAKEFIELD.
 
Tome 16 - Colonne 1374
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Titre de l'article : WESLEY (JOHN), 1703-1791.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Écrits. — 3. Doctrine spirituelle.
1. Vie.
— Fondateur des Méthodistes, John Wesley est né le 17 juin 1703 (selon l'ancien calendrier) ; il était probablement le quatorzième enfant de Samuel Wesley, recteur d'Epworth, dans le Lincolnshire, et de Suzanne. Au moins une fille et cinq garçons moururent en bas âge ; John était le troisième enfant à porter ce nom. La personne destinée à jouer le plus grand rôle dans sa vie fut son frère Charles (1707-1788), qui eut un parcours pratiquement parallèle à celui de John. Charles écrivait des hymnes ; il mettait en vers sa propre spiritualité et celle de John. Ces hymnes furent vitales pour le culte et la dévotion méthodistes ; certaines d'entre elles furent chantées à travers l'Église universelle. Les parents de John étaient les enfants de ministres dissidents qui avaient été rejetés, mais tous deux demeurèrent en conformité avec leur solide foi trinitaire. Le père, Samuel, était un ministre de la Haute-Église, tout dévoué à l'establishment de 1688/1689 ; la mère, Suzanne, avait des sympathies pour les non-jureurs. Elle eut une grande influence sur John, ayant résolu de prendre grand soin de son âme. La spiritualité de John fut façonnée par les auteurs que lisaient ses parents : les Pères, l'École française de la Réforme catholique, et B. Pascal. Wesley fut éduqué à Charterhouse et à Christ Church, à Oxford ; en 1725, il décida de se faire ordonner. Ayant lu l'Imitation de Jésus Christ et les Rules and Exercises of Holy Living and Dying de Jeremy Taylor, il consacra sa vie à Dieu et observa une règle de vie stricte, basée sur l'enseignement de Taylor. Il cherchait à vivre selon les modèles du christianisme primitif, tel que l'ont interprété les anciens Pères. Au début, ce genre de vie ne fut pas un empêchement pour une vie sociale et culturelle raffinée, comme aussi d'amitiés féminines. Il devint Fellow de Lincoln College, à Oxford, et par le fait même professeur d'université ; mais il dut revenir chez lui pendant quelque temps et devint un vicaire malheureux dans la paroisse de son père. Il lut les ouvrages de William Law, le « non-jureur » :

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