Auteur : Bernard CHÉDOZEAU.
 
Tome 16 - Colonne 1423
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Titre de l'article : WIDENFELD (ADAM), laïc, vers 1618-1678.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Les Monita salutaria. — 3. Le conflit et son exploitation.
1. Vie.
— Né vers 1618 (dans un milieu catholique et non pas protestant, comme il a pu être dit à des fins polémiques ; voir la Lettre apologétique, p. 56), avocat et juriste à Cologne, Adam Widenfeld est un ami des frères Adrien et Pierre de Walenburch et du landgrave Ernest de Hesse, tous favorables au rapprochement des luthériens et des catholiques. Il publie à Gand en 1673 un opuscule de 15 pages, les Monita salutaria Beatae Virginis Mariae ad cultores suos indiscretos. Il meurt le 22 juin 1678. Pas d'article sur A. Widenfeld dans le DTC, mais voir les Tables. Avec des réserves, dues au fait que l'ouvrage laisse en suspens d'importantes questions relatives aux traductions 1424 mais aussi en raison de son analyse du rôle des augustiniens, on pourra lire l'ouvrage du P. Paul Höffer, marianiste, intitulé La Dévotion à Marie au déclin du XVIIe siècle. Autour du jansénisme et des « Avis salutaires de la B.V. Marie à ses dévots indiscrets », Paris, 1939 (avec une bibliographie qui va au-delà du sujet entendu stricto sensu). Pour situer le débat dans la longue durée et pour comprendre le rôle du conflit des Monita dans la définition du culte marial, on lira dans le DTC l'article Marie, t. 9, col. 2402, 2437, 2457, 2472-73.
2. Les Monita salutaria.
1° LES MONITA ET LEURS TRADUCTIONS EN FRANÇAIS.
— Le texte latin des Monita se trouve à la BN (impr. D. 12954, p. 39-49). Il en est donné au moins trois traductions françaises, qui posent des problèmes que l'ouvrage du P. Höffer n'aborde pas, qui ne sont pas résolus, qui se rattachent pourtant directement au conflit et que l'on ne peut ici que signaler. Le silence du P. Höffer s'explique par le fait que, s'il étudie les Monita, il n'a pu les reproduire en appendice de son livre car ils sont à l'Index (op. cit., p. 141, n. 1). Il en donne cependant des extraits...

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