Auteur : Louis SOLTNER.
 
Tome 16 - Colonne 1450
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Titre de l'article : WILMART (ANDRÉ), bénédictin, 1876-1941.
Début de l'article :
— Né à Orléans le 28 janvier 1876, André Wilmart poursuit ses études classiques au collège Sainte-Croix, puis à l'Institut catholique de Paris, à la Sorbonne et à l'École des Hautes Études (section sciences philologiques), où L. Havet l'initie à la critique verbale et à 1451 l'établissement critique des textes latins. Louis Baillet, ami de Péguy et futur moine de Solesmes, le met en relations, en 1895, avec Mgr Battifol, qui l'oriente vers l'antiquité chrétienne et lui conseille le séminaire. Entré à Issy-les-Moulineaux en 1897, une retraite à Solesmes, ainsi que les avis de Dom Germain Morin, le déterminent à embrasser la vie bénédictine (1899). Dès cette époque il aborde la patrologie avec la préparation de l'édition des Tractatus Origenis (1900), qu'il restituera en 1906 à Grégoire d'Elvire. Profès de Solesmes le 24 juin 1901, il est initié aux études liturgiques par Dom Paul Cagin. Entre-temps, il suit la communauté dans son exil en Angleterre. Ordonné prêtre le 24 juin 1906, il est aussitôt désigné pour la fondation de Farnborough, où, de 1909 à 1914, en relations constantes avec E. Bishop, il se consacre surtout à la liturgie : sacramentaire de Bobbio (impliquant tous les textes « gallicans »), « Messes de Mone », Index de Saint-Thierry, Comes de Murbach, etc. La découverte à Troyes, en 1916-1917, des prières de saint Anselme, l'introduit dans le moyen âge, « ce moyen âge d'Occident, écrira-t-il, incontestablement spirituel… que j'ai tâché d'approcher depuis ma jeunesse, suivant les voies de l'histoire littéraire » (A. Wilmart, Auteurs spirituels, p. 10). De 1920 à 1928, il visite presque toutes les bibliothèques de France, examinant méthodiquement tous les manuscrits antérieurs au 9e siècle et tous ceux qui se rapportent à ses études relatives aux homiliaires, à la liturgie et à la piété médiévale. Angleterre, Italie et Suisse sont également visitées. « La liturgie m'avait conduit au 9e siècle et m'obligeait peu à peu à descendre jusqu'au 15e » (Lettre à Don De Luca, 1937). Laissant de côté les scolastiques, il se passionne pour la « préscolastique », les auteurs du 12e...

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