Auteur : André DERVILLE.
 
Tome 16 - Colonne 1606
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Titre de l'article : ZARATE (HERNANDO DE), osa, † 1597.
Début de l'article :
— Né à Madrid, fils du licencié Francisco Díaz de Zárate et de María de Villena, Hernando de Zárate fit profession dans l'Ordre de saint Augustin, au monastère de Cordoue, le 30 mars 1552. Devenu maître en théologie, il enseigna à l'université d'Osuna (chaire de Vêpres en 1566). En 1579, il fut élu définiteur de sa province d'Andalousie. Trois ans plus tard, au chapitre de Dueñas, il vote en faveur de la division de sa province (1582). En 1583 il est nommé prieur du couvent de Cordoue. Le duc d'Osuna fit de lui son confesseur et le chargea en 1590 de visiter et réformer son université. Zárate mourut probablement à Madrid en 1597. On ne garde de lui qu'un ouvrage, Discursos de la paciencia christiana (2 parties, Alcalá, 1592), qui est considéré comme une autorité de la langue espagnole. Autres éd. : Alcalá, 1597 (avec des tables à l'usage des prédicateurs) ; Madrid, 1602 ; dans la coll. Biblioteca de 1607 Autores Españoles 27 (= Escritores del siglo XVI/1), Madrid, 1853, p. 418-684 ; Madrid, 1899, 1918. Il s'agit de ce que nous appelons un livre de lecture spirituelle. Le style est simple et austère, sans ornements superflus, mais avec des touches ici ou là poétiques. Le souci de la clarté, de la précision, de la méthode, conduit fermement les raisonnements successifs et les exemples qui viennent les appuyer. Les deux parties forment ensemble huit livres : nature, qualités et conditions de la patience chrétienne (1) ; peines et adversités de cette vie et raisons pour lesquelles Dieu en afflige l'homme (2) ; profit des adversités supportées avec une patience chrétienne (3) ; raisons d'avoir patience (4) ; exemple de la patience de Dieu (5) ; remèdes contre l'impatience (6) ; la patience devant les injures, les préjudices et les offenses (7) ; consolations pour quelques peines particulières (maladies, infirmités, etc.). Zárate souligne bien que la vertu chrétienne de patience est un don de Dieu, mais bien des réflexions et des exemples semblent surtout inspirés par le stoïcisme ; Sénèque et Cicéron sont en bonne place parmi ses autorités. Mais, en tout état de cause, il s'agit ici d'un stoïcisme chrétien. I. Monasterio, Místicos agustinos españoles, t. 1, Madrid, 1929, p. 266-79. — G. de Santiago Vela, Ensayo de una...

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