Auteur : Adolar ZUMKELLER.
 
Tome 16 - Colonne 1625
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Titre de l'article : ZENN (CONRAD DE ; ZENNER), ermite de Saint-Augustin, vers 1375-1460.
Début de l'article :
— Né vers 1375, à Zenn (aujourd'hui Langenzenn) près de Nuremberg, mort au printemps de 1460 au monastère des Augustins de Nuremberg, Conrad fut dès 1402 lecteur dans ce monastère et exerça à diverses reprises la charge de prieur (1403-04, 1446-47, 1451, 1453 et 1459). En 1435 il fut mandaté par le général de l'Ordre, Gérard de Rimini, pour visiter le monastère des Augustins de Seemannshausen (Basse Bavière). Sa vie et sa personnalité furent tout entières déterminées par l'idée de la réforme de l'Ordre (observantia regularis). Un contemporain (ms Vindob. 4934, f. 3r) écrit de lui : « qui omnium proprietariorum verus inimicus semper fuit et hoc vita et moribus ac scriptis suis manifestissime ostendit ». Le ms Lat. fol. 704 de Berlin le loue comme le « reformator » du couvent des Augustins de Nuremberg ; mais la réforme monastique n'y trouva sa conclusion qu'en 1464, lors de son rattachement à la congrégation réformée de Saxe. Conrad de Zenn devrait être considéré « plus comme le représentant spirituel de l'observance que son organisateur efficace » (Zschoch, p. 49). Des écrits qu'a laissés Conrad rien n'a été imprimé. A part deux petits écrits occasionnels, il laissa un Liber de vita monastica (= VM) très apprécié. 1. Tractatulus de quotidiana communione laicorum (Bibliothèque de l'université de Wurtzbourg, M. ch. f. 135, 15e siècle, f. 178v-179r). Il s'agit d'une réponse à la question d'un prêtre : « Ubi scriptum sit de quotidiana aut crebra communione laicorum sacramentali praesupposita convenienti dispositione in accedente » ? En faveur de la communion fréquente Conrad apporte une quantité d'arguments tirés de l'Écriture Sainte, des Pères, du droit canonique et de la théologie, et il réfute d'autres positions qui semblent aller à l'encontre de sa position. D'après l'interprétation des théologiens sur Luc 22, le Seigneur a fait remarquer très clairement, « quod ab omnibus communiter, non tantum sacerdotibus, sed etiam plebeis, quotiescumque in sacris missarum solemniis offertur, vult hoc sacramentum manducari » (f. 179ra). 2. Notula contra eos, qui tenent...

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