— Johann Oswald von Zimmern est mort à Ingolstadt le 22 février 1680, dans sa 76e année selon Mederer. Il serait donc né vers 1604, peut-être à Weilheim (Bavière) ou à Weldenheim (selon Mederer). À partir de 1624 il est étudiant à l'université d'Ingolstadt, où il passera la majeure partie de sa vie. Selon la préface de son second ouvrage, il est durant deux ans et demi chapelain à la cour du prince-évêque d'Augsbourg, puis il est nommé chanoine de Saint-Pierre de Dillingen, pénitencier et visiteur du diocèse d'Augsbourg. Devant l'invasion suédoise de 1632, il se retire au Tyrol où il rédige son premier ouvrage. Par la suite Zimmern devient docteur en théologie et licencié in utroque jure, curé de Saint-Maurice d'Ingolstadt (1636), professeur d'Écriture sainte à l'université de la ville. Il en fut treize fois le recteur entre 1638 et 1670. Il se retira de l'enseignement universitaire, pour cause de maladie, en 1675 et mourut en 1680. On lui doit deux ouvrages (tous deux à la Bibl. des Jésuites de Chantilly) : d'abord une Compendiosa et facilis ad coelum via… (Ingolstadt, 1637, 186 p. in-16°), dont les trois chapitres ne dépassent guère le niveau d'un catéchisme pour adultes quant à la doctrine, et l'enseignement élémentaire quant à la pratique de la vie chrétienne selon ses principaux différents états de vie (ch. 2) et selon les diverses actions de la journée (ch. 3). Le second ouvrage est plus ample : l'Opusculum asceticum et pium de oratione ex SS. Litteris praecipue contextum (Ingolstadt, 1663, 479 p. in-12°) est, comme le titre l'indique, un ample et indigeste tissu de références bibliques, parfois de citations, qui développe une sorte de théologie de la prière (voici les titres des premiers chapitres : Quid sit oratio, De orationis necessitate, Quid petere possimus, … debeamus, pro omnibus orandum, Ubi orandum, etc.), puis l'auteur s'attarde à la manière de bien réciter l'office divin (ch. 16, p. 203-92), les prières avant et après les repas et les principales actions de la journée, le rosaire, le Pater et l'Ave Maria. Les considérations sur l'oraison mentale sont particulièrement décevantes, Zimmern se contentant de donner sept méditations, trop développées et verbeuses, sur...

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