Auteur : Servais PINCKAERS.
Tome 7 - Colonne 2
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Titre de l'article : HABITUDE ET HABITUS.
Début de l'article :
— En grec, le terme ἕξις dérive du verbe ἔχω et signifie l'action de posséder, ensuite la manière d'être, du corps, de l'âme, enfin la capacité résultant de l'expérience. Aristote définit l'ἕξις par opposition à la διάθεσις ou disposition ; l'ἕξις a beaucoup plus de durée et de stabilité : sont telles les sciences et les vertus, tandis qu'on appelle διάθεσις des qualités qui peuvent facilement se perdre, comme la santé.
Le terme latin habitusdérive du verbe
habere, avoir ; il appartient à la langue classique et signifie, au sens concret : manière d'être, aspect extérieur, conformation physique, mise, tenue ; — au sens figuré : manière d'être, état, complexion, disposition d'esprit ; — dans le langage philosophique : disposition d'esprit qui ne se dément pas. Le terme français d'habitude dérive du latin
habitudo, qui est post-classique et signifie manière d'être, complexion. Le terme d'
habitusest très rarement employé en français ; c'est celui d'habitude qui est entré dans l'usage courant. « Avoir l'habitude » a remplacé au 17
esiècle l'ancien verbe « souloir », du latin « solere », avoir coutume. La définition classique de l'
habitus(opératif) est la suivante : une disposition stable qui permet d'agir quand on veut, avec aisance et plaisir. 1.
Histoire du traité des habitus.— 2.
Problème de l'identification entre habitus et habitude.— 3.
Liberté
d'indifférence et liberté de perfection.— 4.
Acquisition des habitus.— 5.
Notes qui différencient habitus et habitude.— 6.
Détermination de l'agir.— 7.
Liaison entre habitus et habitudes.— 8.
Les habitus en spiritualité.— 9.
Stabilité et intériorité des habitus infus.— 10.
Coordination entre habitus infus et acquis.
—11.
Genèse dialectique des habitus infus.
Histoire du traité des habitus.
[...]
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