Auteur : Hugues BEYLARD.
Tome 7 - Colonne 78
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Titre de l'article : HARMEL (LÉON), 1829-1915.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2.
Personnalité spirituelle.— 3.
Influence.
Vie.
Organisation chrétienne de l'usine, Paris, 1873). Conquis par l'oeuvre des cercles, qu'il présidera de 1894 à 1897, il se lie avec Albert de Mun et La Tour du Pin. Il gagne à ses idées Camille Feron-Vrau et, par lui, un groupe de patrons chrétiens du nord de la France. En 1875, il place son entreprise sous la protection de Notre-Dame de l'Usine et fonde sous ce vocable une confrérie, qui essaima rapidement, pour la conversion de la classe ouvrière. En 1876, il concrétise ses idées dans le
Manuel d'une corporation chrétienne(Liège, 1876 ; Tours, 1879) que complétera en 1889 le
Catéchisme du patron(Paris, 1889 ; trad. italienne, Sienne, 1897). L'encyclique
Rerum novarum(1891) vint renforcer sa conception de l'apostolat de l'ouvrier par l'ouvrier et de la dignité du travailleur (droit au syndicalisme autonome, etc). Léon Harmel eut le mérite de former des militants ouvriers à leurs responsabilités. En 1885, il organisait les « pèlerinages de la France au travail » à Rome ; en 1893, il lançait à Reims le premier congrès ouvrier chrétien, et en 1909 créait le conseil d'usine. Jusqu'à la guerre de 1914, il ne cessa de lutter pour ses idées. Il mourut à Nice, le 21 novembre 1915. Sa cause de béatification a été introduite en cour de Rome.
Personnalité spirituelle.
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