— Né en 1706, Théophile Heimb fut moine d'Heiligenkreuz, en Autriche. D'abord professeur de théologie, il devint ensuite archiviste de son monastère et s'occupa spécialement de recherches historiques. On ignore la date de sa mort. Il publia la vie de saint Bernard écrite en vers, au 13e siècle, par Gutolf (DS, t. 6, col. 1301), autre moine d'Heiligenkreuz. Heimb ajouta au texte original un commentaire abondant sur tout ce qu'il estimait indispensable pour un candidat à la vie cistercienne. Cela explique l'ampleur de ses deux volumes in-4° : Bernardus Gutolfi, seu Vita sanctissimi P.N. Bernardi primi Claraevallensis abbatis ecclesiae doctoris melliflui (Nuremberg, 1743-1746, 801 et 1025 p.). Il publia aussi une Notitia historica de ortu et progressu abbatiae S. Ordinis Cisterciensis B.M.V. ad S. Gotthardum dictae (Vienne, 1764, d'intérêt purement historique).
Est resté inédit un grand ouvrage en trois volumes : Ascesis novitia. Il s'agit d'un recueil de méditations, surtout sur la passion du Seigneur et sur les instruments des bonnes oeuvres d'après la Règle de saint Benoît (Heiligenkreuz, mss 438, 439, 440).
Beiträge zur Geschichte der Cistercienser Stifte, dans Xenia Bernardina, t. 3, Vienne, 1891, p. 91-92. — L. Janauschek, Bibliographia Bernardina, Vienne, 1891, n. 1600, 1615. — A. Schönbach, Ueber Gutolf von Heiligenkreuz, coll. Sitzungsberichte der kaiserl. Akademie von Wissenschaften, Phil.-Hist. Klasse, t. 150, fasc. 2, Vienne, 1905, p. 38-43. — Hurter, t. 5, col. 116.
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