— 1. Vie. — 2. Œuvres.

1. Vie.

— Nous possédons quelques détails autobiographiques d'Hélinand grâce à son Chronicon et à son Liber de reparatione lapsi. Ainsi, nous apprenons que son père s'appelait Hermannus, était flamand et peut-être brugeois. Après l'assassinat du comte Charles le Bon (1127), bien qu'innocent, Hermannus se réfugie en France. Le Liber de reparatione lapsi, cité parfois comme Epistola ad Galterum, évoque les années qu'Hélinand passa à la cour de Philippe-Auguste, tout comme ses années durant lesquelles il mena la vie de trouvère. Il parle aussi de la vie cistercienne menée à Froidmont, abbaye située au sud-est de Beauvais. La date de sa naissance comme celle de sa mort est inconnue. Nous savons qu'entre 1194 et 1197 il composa ses Vers de la mort. En 1229, Hélinand prêche dans l'église Saint-Jacques de Toulouse. Nous possédons ces deux sermons (PL 212, 595-611 et 692-700). Vincent de Beauvais † 1264, contemporain d'Hélinand, le mentionne dans son Speculum historiale (XXIX, 108, éd. Douai, 1624). C. De Visch, Bibliotheca scriptorum sacri ordinis cisterciensis, 2e éd., Cologne, 1656, p. 140-142. — C. Oudin, Commentarius de scriptoribus Ecclesiae antiquis, t. 3, Leipzig, 1722, col. 19-23. — M. Brial, dans Histoire littéraire de la France, t. 18, Paris, 1835, p. 87-103. — I. A. Fabricius, Bibliotheca latina mediae et infimae aetatis, t. 3, Florence, 1858, p. 185-186. — R. Ceillier, Histoire des auteurs sacrés et ecclésiastiques, t. 14, 2, Paris, 1863, p. 898-899. — Cf aussi Catholicisme, t. 5, 1958, col. 576-577 ; LTK, t. 5, 1960, col. 211-212 ; et A. Dimier, Elinando a Froidmont, dans Bibliotheca sanctorum, t. 4, 1964, col. 1073-1075. A propos du séjour d'Hélinand à Toulouse, A. Gatien et F. Arnould, Hélinand, son rôle à l'université et dans la ville de Toulouse en l'année 1229, dans Revue de Toulouse, mai 1866, p. 30. — Sur le culte rendu à Hélinand, Jean de Cirey, Compendium sanctorum...

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