Auteur : Irénée NOYE.
 
Tome 7 - Colonne 171
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : HÉLYOT (HÉLIOT).
Début de l'article :
— Plusieurs membres de cette famille de la bourgeoisie parisienne ont laissé un nom dans le courant spirituel du 17e siècle. Ils descendaient de la lignée anglaise des Eliot ou Elyot, qui fut illustrée par Thomas Elyot (vers 1490-1546 ; voir sa notice, DS, t. 4, col. 603-605), ami de saint Thomas More. Pendant 172 que la branche demeurée en Angleterre adhérait à l'anglicanisme, auquel elle donnerait john Eliot, « l'apôtre des Indiens », célèbre missionnaire en Nouvelle-Angleterre (1604-1690 ; cf W. H. Eliot, Genealogy of the Eliot Family, Newhaven, 1854), l'un des parents de Thomas, Jean Eliot, quittait son pays pour pouvoir rester catholique et s'établissait à Paris. Ses descendants s'enrichirent dans le commerce et accédèrent aux responsabilités que permettaient leur rang de « bourgeois de Paris » et leur fortune : trois Hélyot furent auditeurs à la Chambre des comptes de Paris entre 1660 et 1735, et trois furent marguilliers de la paroisse Saint-Gervais de Paris entre 1611 et 1746. H. Coustant d'Yanville, Chambre des comptes de Paris. Essais historiques et chronologiques, Paris, 1866-1875. — L. Brochard, Saint-Gervais, histoire de la paroisse, Paris, 1950, p. 413-433. — Bibliothèque nationale de Paris, manuscrits, Dossiers bleus, t. 353, et Cabinet d'Hozier, t. 188, dossier 4763. Parmi les membres de cette famille qui ont brillé par leur vie ou leurs écrits spirituels, viennent en premier lieu Claude Hélyot et sa femme Marie Hérinx. Nous énumérerons ensuite les autres membres de la famille. La souche commune est Jean Hélyot, marchandmercier, qui de 1588 à 1602 eut de Denise Durant sept enfants, dont Jean, Charles et Pierre. 1. Claude Hélyot, 1628-1686, et sa femme Marie Hérinx, 1644-1682. — Fils de Pierre et neveu de Jean, Claude fit de bonnes études au collège des jésuites de La Flèche et, pour se préparer à l'état ecclésiastique, étudia la philosophie et la théologie à Paris ; mais il entra dans la carrière juridique comme « conseiller d'Église » au Châtelet, puis comme conseiller en la cour des Aides de Paris. Il perdit très tôt sa première femme, née Olivier, et épousa la nièce de celle-ci, Marie Hérinx, de seize ans plus jeune que lui, mais de qui il allait recevoir une influence...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 7 pages.