— Né vers 1390, Henri devint, en 1426, abbé du monastère cistercien de Marienrode (Brunswick). Il s'adonna sans réserve au renouveau de la vie monastique et réforma plusieurs monastères, surtout de moniales cisterciennes, aidé dans ce travail par deux autres réformateurs célèbres, Jean Busch (DS, t. 1, col. 1983-1984, et t. 3, col. 733) et Nicolas de Cuse. Il donna sa démission d'abbé en 1462 et mourut le 3 juin 1463. Henri est l'auteur du Chronicon Marienrodense, chronique de son monastère de 1245 à 1454 (quelques chapitres, ajoutés postérieurement, mènent la chronique jusqu'en 1580). C'est bien dans la perspective de son oeuvre de réforme, et presque comme instrument de celle-ci, qu'Henri a écrit cette chronique, qu'il divise en trois parties : status regularis observantiae, status deviationis, status reformationis. Il y a intercalé quelques textes spirituels, par exemple sur l'abandon (ch. 26).
Ch. De Visch mentionne l'existence à Marienrode d'Opuscula aliquot theologica et poemata varia qui auraient été composés par Henri.
Chronicon Marienrodense, éd. G.-G. Leibniz, dans Scriptores rerum Brunsvicensium, t. 2, Hanovre, 1707, p. 432-469. — Ch. De Visch, Bibliotheca scriptorum ordinis cisterciensis, Cologne, 1656, p. 143. — A. Steiger, Heinrich von Bernten, Abt zu Marienrode bei Hildesheim, 1426-1462, dans Studien und Mitteilungen zur Geschichte des Benediktinerordens, t. 33, 1912, p. 236-256.
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