— Fils de Thomas Jiménez de Benalcázar, Fernand de Jésus naquit à Jaen (Andalousie) en 1571 ; il prit l'habit des carmes déchaux au couvent des Martyrs de Grenade (1588), alors que saint Jean de la Croix en était le prieur ; il commença son noviciat sous la conduite du saint et, lorsque celui-ci quitta Grenade pour fonder le couvent de Sainte-Anne à Madrid, il partit terminer son noviciat à Malaga sous la direction de Bartolomé de San Basilio. Il fut par la suite prieur du couvent d'Andujar.
Prédicateur, professeur pendant plus de quarante ans, écrivain abondant, on lui doit de nombreux ouvrages scripturaires, théologiques et philosophiques, tous inédits. Il mourut au couvent de Baeza, le 15 mai 1644. C'est dans ce couvent que Manuel de San Jerónimo (op. cit. infra) vit quelques ouvrages spirituels écrits en castillan par Fernand de Jésus, aujourd'hui perdus : El lauro de España en alabanza de S. Lorenzo ; Elucidario de la heroica obra de entrar en religión ; Catequesis o instrucción de enfermos ; Desagravios de Cristo Sacramentado ; Tratado en alabanza de San Elias, San Angelo y San Alberto ; Descalcez de Cristo y sus Apostoles. Il laissait aussi 266 sermons.
Manuel de San Jerónimo, Reforma de los Descalzos de Nuestra Señora del Carmen, livre 23, ch. 28-29, t. 6, Madrid, 1710, p. 188-198. — Martial de Saint-Jean-Baptiste, Bibliotheca scriptorum utriusque congregationis et sexus carmelitarum excalceatorum, Bordeaux, 1730, p. 158-160. — Cosme de Villiers, t.1, col. 469-471. — Silverio de Santa Teresa, Historia del Carmen Descalzo.., t.10, Burgos, 1942, p. 65-70.
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