— 1. Vie. — 2. Œuvres.

1. Vie.

— Jean-Georges Herlet naquit à Oberlauen, au diocèse de Wurtzbourg. Docteur en théologie et prêtre, il remplit diverses fonctions pastorales ; il devint doyen rural du chapitre d'Ebern, supérieur du séminaire, directeur des retraites et des conférences ecclésiastiques. A quarante ans (après la publication du Catechismus praedicatus de 1684), il entra chez les prémontrés à l'abbaye d'Oberzell (Cella Dei superior), située dans le diocèse. Il reçut le nom de Frédéric. Il se fit remarquer par sa science et sa sagesse. Ses supérieurs lui confièrent les charges de maître des novices, de circateur et de sous-prieur. Il fut élu prévôt des norbertines d'Unterzell (Cella Dei inferior) non loin d'Oberzell, et il le resta une dizaine d'années. Il y mourut le 31 octobre1718. Herlet exerça sur ses confrères et les prêtres de son temps une influence profonde. Nous trouvons dans ses écrits des idées traditionnelles sur la vie sacerdotale, religieuse et chrétienne, mais sa doctrine est admirablement adaptée aux exigences de l'époque. Les titres de ses ouvrages en disent clairement le contenu sans qu'une analyse soit nécessaire ; nous nous arrêterons à sa Vie du Christ, qui est son ouvrage principal.

2. Œuvres.

— Les trois premières furent publiées 289 avant l'entrée chez les prémontrés. — 1. Theologiae pastoralis epitome. Complectens ea quae parochum in ordine ad se, Deum ac proximum perficiunt, Wurtzbourg, 1681, in-12°, 197 p. ; Marchtall (Wurtemberg), 1701, 269 p. ; Saint-Gall, 1706 ; Cologne, 1709. — 2. Enchiridion parochorum, sive assertiones pastorales de dispensatione SS. Sacramentorum.., Wurtzbourg, 1683, in-12°, 323 p. ; 1699, 482 p. — 3. Catechismus praedicatus, sive conceptus concionatorii simplices, et captui rudium valde accommodati. Ce sont des instructions ou sermons pour chaque dimanche qui présentent des idées fondamentales, adaptées aux simples fidèles. Elvach, 1684, 501 p. ; Cologne, 1695, 1715, 1717 ; Anvers, 1700, 1705, 1708 ; Maastricht, 1718, 1736, etc. Une traduction allemande fut faite par F. C. Lanz :...

[...]