Auteur : Walter HANISCH.
 
Tome 5 - Colonne 176
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Titre de l'article : FERNANDEZ CONCHA (RAPHAEL), évêque chilien, 1832-1912.
Début de l'article :
— Raphaël Fernández Concha naquit le 25 octobre 1832 à Santiago du Chili. Après ses études d'humanités et de droit, il devient avocat en 1855 et bientôt professeur de droit canonique à l'université du Chili ; il y enseigna quatorze ans (1857-1871). Ces fonctions ne l'empêchent pas d'entrer au séminaire en 1859 ; ordonné prêtre l'année suivante, 177 il occupe pendant de longues années des fonctions importantes à l'archevêché de Santiago : il fut, durant la vacance du siège archiépiscopal, de 1878 à 1887, provicaire capitulaire ; au synode de Santiago (1895), il fut chargé de la rédaction définitive de ses 1888 articles. Fernández Concha dirigea la Sociedad de San Luis de Gonzaga, dont le but est de prolonger le fruit des retraites par la pratique de récollections mensuelles (1863-1868), puis la Sociedad de escuelas católicas Santo Tomás de Aquino qui visait à développer l'enseignement primaire catholique (1870-1873). Au cours d'un voyage en Europe, il vit Léon XIII et, à Barcelone, publia une Teologia mistica (Barcelone, 1889). Vicaire général de l'archevêché de Santiago de 1893 à 1902, il fut nommé évêque in partibus d'Epifania en 1901 et mourut le 13 octobre 1912. Fernández Concha eut au Chili une influence importante, dans les domaines politique, juridique et ecclésiastique. Parmi ses ouvrages de droit, citons un Derecho público eclesiástico (2 vol., Santiago, 1872 ; 2e éd. augmentée en 1894) et une Filosofia del derecho o derecho natural (Santiago, 1877 ; 1881, 2 vol. ; Barcelone, 1887-1888). Quelques-uns de ses sermons ont été publiés dans la revue chilienne Revista católica (années 1862 et 1864) et dans El Buen Pastor en las naciones del sud de América (3 vol., Buenos-Aires, 1923). La Teologia mistica, le seul ouvrage de Fernández Concha intéressant la spiritualité, étudie uniquement l'essence et la nature de la contemplation infuse. Il cherche à établir dans une ligne thomiste les fondements philosophiques et théologiques de cette contemplation. Son effort rappelle les traités scolastiques des théologiens carmes du 17e siècle, qu'il connaît bien. Sa manière est beaucoup moins didactique que la leur, bien qu'elle...

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