Auteur : Peter von Moos.
Tome 7 - Colonne 502
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Titre de l'article : HILDEBERT DE LAVARDIN, évêque, 1056-1133.
Début de l'article :
— 1. Vie.— 2.
Œuvres.
Vie.
egregius versificators'était répandu (la plupart de ses poésies sont probablement oeuvres de jeunesse). Dans la suite, ses goûts littéraires ne l'empêcheront pas de se vouer entièrement à ses devoirs d'évêque. Le plus souvent même il mit sa plume au service de la réforme de l'Église. Il lutta contre la chasse aux prébendes, la simonie et les mariages consanguins, non seulement par des sermons, des statuts canoniques et des lettres, mais aussi par des vers de circonstance. Ainsi il gagna la confiance d'un Yves de Chartres ou d'un saint Bernard et maintint des liens étroits avec la curie romaine. Mais il s'attira en même temps l'hostilité de plusieurs princes séculiers en défendant les intérêts de son diocèse ou la liberté des élections : Guillaume le Roux l'exila en Angleterre, un petit seigneur féodal l'emprisonna, Louis le Gros confisqua une partie de ses biens. Lorsque, en 1125, Hildebert est élu archevêque de Tours, nous pouvons en conclure que l'Église avait besoin de l'activité diplomatique d'un prélat aussi courageux, humain et naturellement porté à la conciliation. Il fut aussi un bâtisseur splendide : au Mans et à Tours il fit transformer les cathédrales et bâtir des maisons capitulaires et des palais somptueux. Non sans raison, un prédicateur de la pauvreté, Henri, dit de Lausanne, sut à l'occasion exciter les passions anticléricales de la foule du Mans contre le luxe du chapitre (1116 ; cf DS, t. 7, col. 220).
Œuvres et spiritualité.
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