Auteur : Ignaz WEILNER.
 
Tome 7 - Colonne 586
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Titre de l'article : HOHENLOHE (ALEXANDRE-LÉOPOLD DE), évêque, 1794-1849.
Début de l'article :
— Le prince Alexandre-Léopold de Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst naquit le 17 août 1794 à Kupferzell (Wurtemberg) ; il était le dernier des dix-huit enfants du prince Charles-Albert. Il reçut ses premières leçons d'un prêtre émigré, le père Morel, 587 puis il fréquenta le Theresianum de Vienne, l'académie de Berne, les grands séminaires de Vienne et de Tyrnau (Hongrie). Il fut préparé au sacerdoce par son oncle, l'évêque auxiliaire François-Charles de Hohenlohe, avec le concours de Jean-Michel Sailer † 1832, et il fut ordonné prêtre à Ellwangen le 16 septembre 1815. En 1816-17, Alexandre de Hohenlohe doit se disculper à Rome de l'accusation d'avoir administré des sacrements en langue allemande et d'avoir fait partie d'une société biblique protestante. Pendant son voyage de retour, il gagne à Munich la faveur du roi Maximilien Ier et surtout celle du prince héritier Louis. Le rôle qu'il joue dans la réception de deux personnalités protestantes de marque dans l'Église catholique lui vaut en 1819 le reproche de faire du prosélytisme et des attaques violentes dans la presse. Nommé chanoine titulaire à Bamberg, il est incité en 1821, par des guérisons obtenues par les prières d'un paysan, à se livrer à des actes qui font sensation ; il se croit une vocation de thaumaturge. Pour esquiver les mesures prises par les autorités bavaroises tendant à l'empêcher d'agir publiquement, Hohenlohe se retire à Vienne en 1822. A Grosswardein (Hongrie), il devient chanoine en 1824, prévôt du chapitre en 1839, et en 1844 vicaire général et évêque titulaire de Sardique. Mais son ardent désir de diriger lui-même un diocèse ne se réalise pas. Maladif depuis 1848, il voyage, instable, à travers le pays. Il mourut le 14 novembre 1849 à Vöslau, près de Vienne. De son vivant, les guérisons obtenues par les prières de Hohenlohe ont été sujettes à discussion, ainsi que son caractère et l'authenticité de ses meilleurs écrits. Cependant on ne peut dénier au prince-évêque, qui souffrait de divers complexes, d'avoir eu à un haut degré un caractère bon et serviable. Les guérisons attribuées à son intercession déclenchèrent un flot d'écrits polémiques pro et contra. Les autorités ecclésiastiques et civiles interdirent au thaumaturge les réunions publiques...

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