Auteur : Ignacio IPARRAGUIRRE.
 
Tome 7 - Colonne 831
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : HOYOS (BERNARD-FRANÇOIS DE), jésuite, 1711-1735.
Début de l'article :
— 1. Vie et oeuvres. — 2. Vie mystique. — 3. Dévotion au Sacré-Coeur. Ccc0832ccc
1. Vie et oeuvres.
— Bernardo Francisco de Hoyos naquit le 21 août 1711 à Torrelobaton (Valladolid). Après ses études classiques dans les collèges jésuites de Medina del Campo (1721-22) et de Villagarcia de Campos (1722-26), il entra dans la compagnie de Jésus, en ce dernier collège, le 11 juillet 1726. Son noviciat achevé, il étudia la philosophie à Medina del Campo (1728-octobre 1731) et la théologie à Valladolid (1731-35). Hoyos commença sa troisième année de noviciat en septembre 1735, à Valladolid, mais il mourut peu après avoir achevé sa retraite d'un mois selon les Exercices spirituels de saint Ignace, le 29 novembre 1735. Sa cause de béatification a été introduite en 1895. Dans leur quasi totalité, les écrits de Hoyos ont été perdus lors de la suppression de la compagnie de Jésus. Ce qui nous en reste provient, en très grande partie, de la Vida de el V. Padre y angelical joven Bernardo Francisco de Hoyos, conservée dans trois copies manuscrites du 18e siècle ; dans cet ouvrage, l'auteur, Juan de Loyola, transcrit plus de deux cents paragraphes, dont certains très développés, tirés directement des documents laissés par Hoyos. Nous nous référons ici au manuscrit conservé aux archives de la province des jésuites de Tolède. On peut classer ces documents en trois catégories. — 1) Des écrits autobiographiques assez nombreux au travers desquels on peut suivre le déroulement de sa vie mystique : ce sont les lettres écrites à Juan de Loyola, son directeur spirituel, par Hoyos, de 1727 à 1735 à raison de plusieurs lettres mensuelles ; parmi elles, un compte de conscience très détaillé que J. de Loyola trancrit dans la Vida (livre 2, ch. 18-20). On peut y ajouter les 82 réponses du P. Agustin de Cardaveraz consulté par Hoyos sur ses états spirituels (les lettres de Hoyos à Cardaveraz sont perdues, sauf une) et les relations demandées par les supérieurs à Hoyos sur ses grâces mystiques. 2) Juan de Loyola recopie aussi quelques documents spirituels de Hoyos, d'usage personnel (cf Vida, livre 4, ch. 15), et celui destiné à Juan Lorenzo...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 6 pages.