Auteur : Ivan GOBRY.
Tome 7 - Colonne 880
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Titre de l'article : HUGUES DE FOUILLOY (Fulleio, Folieto, Foliaco), chanoine régulier de Saint-Augustin, vers 1100-1172/74.
Début de l'article :
— 1. Vie.— 2.
Œuvres.— 3.
Doctrine.
Vie.
Cartulaire de Saint-Laurent, que quatre chanoines et trois convers. C'est par la ferveur et la pauvreté de ce prieuré que la nouvelle recrue y fut attirée. Le nombre des religieux progresse rapidement, de telle sorte qu'ils doivent essaimer à Saint-Nicolas-de-Régny. Hugues de Fouilloy, qui est devenu dans l'intervalle l'homme de confiance d'Olry, est nommé prieur de la nouvelle fondation (1132). Sa réputation croissant à cause de sa sainteté personnelle et de ses oeuvres ascétiques, il est sollicité pour devenir abbé des chanoines réguliers de Saint-Denys, près de Reims ; il refuse fermement, en reprochant à ses électeurs leur richesse et leur esprit de chicane. Cette lettre a été publiée par Mabillon (
Annales.., t. 6, p. 458-459) et reproduite par Migne (PL 196, 1553). A la mort d'Olry, en 1152, Hugues devient prieur de Saint-Laurent-au-Bois. Il constate que, en son absence, la richesse et la tiédeur se sont introduites dans le cloître. Il entreprend la réforme du monastère, réforme menée rapidement à bon terme et offerte en témoignage dans le
De claustro anime.Il meurt une vingtaine d'années plus tard, en 1172/74. Dès 1220, l'évêque d'Amiens, Thibaut d'Heilly, remettait la maison des chanoines réguliers de Saint-Laurent au prieuré clunisien de Lihons-en-Santerre. En 1223, elle était absorbée par l'abbaye bénédictine de Corbie. Jusqu'au 18
esiècle, le souvenir de Hugues de Fouilloy sera à peu près perdu ; son oeuvre sera longtemps attribuée à Hugues de Saint-Victor. C'est Mabillon qui, après avoir séjourné à Corbie, le sortira de l'oubli et révélera sa personnalité.
Œuvres.
ope
rade...
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