Auteur : Yves MARCHASSON.
 
Tome 7 - Colonne 944
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Titre de l'article : HULST (MAURICE D’), 1841-1896.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres et activité spirituelle.
1. Vie.
— Maurice Le Sage d'Hauteroche d'Hulst, né à Paris le 10 octobre 1841 dans une famille orléaniste, fait de brillantes études au collège Stanislas (1856-1859), puis, conseillé par Louis-Gaston de Ségur, entre au séminaire d'Issy-les-Moulineaux (1859-1861), avant de suivre les cours de théologie au séminaire Saint-Sulpice à Paris. Ordonné prêtre le 15 octobre 1865, il conquiert en 1866, à Rome, les doctorats en théologie et en droit canon. Vicaire ensuite à Saint-Ambroise à Paris, il fait construire la chapelle Saint-Hippolyte (boulevard de Ménilmontant), où il exerce un ministère difficile dans un milieu très populaire. Il inaugure en 1871 un cours de religion à l'école préparatoire du collège Stanislas et il écrit des articles de « réflexion sociale », en particulier dans le recueil des travaux de la Société générale d'éducation, dont il est membre du conseil. Il publie en même temps la Vie de la Mère Marie-Thérèse, la fondatrice de la congrégation de l'Adoration réparatrice, où sa soeur est entrée. En 1872-1875, il est successivement nommé secrétaire de l'archevêché, promoteur et vicaire général. Dès cette époque, M. d'Hulst enseigne « les sciences sacrées » à l'École libre des hautes études, embryon d'université catholique. Il s'attache à « l'aristotélisme thomiste » et devient l'un des rénovateurs de la philosophie scolastique. A la suite du vote de la liberté de l'enseignement supérieur (12 juillet 1875), il est chargé par l'épiscopat d'organiser à Paris des facultés libres de droit, lettres et sciences, et, en 1878, de théologie. Il est nommé recteur de l'Institut catholique en janvier 1881 (prélat en décembre suivant), tandis que les entraves législatives ne font que croître et que s'aplanissent lentement les démêlés romains. 945 A des qualités d'administrateur, à une haute culture philosophique et théologique, M. d'Hulst joint des connaissances scientifiques certaines. Néanmoins, à l'heure « où les questions d'exégèse et d'histoire des dogmes allaient prendre dans les milieux catholiques l'importance prépondérante qu'elles avaient...

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