Auteur : Marie-Humbert VICAIRE.
 
Tome 7 - Colonne 1108
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Titre de l'article : HUMBERT DE ROMANS, maître général des frères prêcheurs, † 1277.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres. — 3. Influence et inspiration.
1. Vie.
— Né vers 1200, à Romans, près de Valence (province de Vienne), envoyé aux écoles parisiennes « satis juvenculus », il y est maître ès arts quand il prend l'habit des prêcheurs le 30 novembre 1224. En 1226, il est lecteur au couvent de Lyon. En 1237, il en est prieur et s'occupe alors à le bâtir. Prieur de la province romaine vers 1240, peut-être encore en 1244, il succède comme provincial de France à Hugues de Saint-Cher devenu cardinal en novembre 1244. Lors d'un conclave, en 1241 ou 1243, d'assez nombreux cardinaux avaient voté pour lui (AFP, t. 3, 1933, p. 264-267). Le 31 mai 1254, il est élu maître général au chapitre de Bude (Hongrie). Il s'occupe aussitôt de codifier et de faire adopter le texte unifié de la liturgie des prêcheurs (1254-56, 1267) ; il surmonte la redoutable querelle suscitée par les séculiers contre les prêcheurs et les mineurs (avec lesquels il cimente le front commun), dans l'Église et dans l'université de Paris (1254-1258) ; il donne une puissante impulsion aux missions lointaines, spécialement auprès des chrétiens séparés, des juifs et des musulmans, et promeut les studia linguarum qui y préparent (1255, 1256) ; vis-à-vis des dominicaines, il parvient à arrêter le désengagement de l'ordre, qui avait atteint son comble en 1252, puis 1259, et à rétablir le ministère des frères auprès des soeurs, auxquelles il procure en 1259 des constitutions unifiées ; tout en favorisant la tendance contemplative, il assure l'épanouissement des études dans l'ordre ; enfin, il promeut de toutes les façons l'application de ses frères à l'évangélisation de la parole de Dieu et à la perfection de leur vie régulière. Il obtient son congé au chapitre de Londres, le 20 mai 1263. Retiré au couvent de Lyon, il y déploie une vaste activité littéraire. Il meurt le 14 juillet 1277 à Valence, où il est inhumé. Le titre de bienheureux, qui lui est couramment donné, n'a jamais été ratifié par l'Église.
2. Œuvres.
1° CARACTÈRES GÉNÉRAUX. — A l'exception du De dono timoris et des écrits du maître général, Humbert de Romans...

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