— Entré chez les tertiaires réguliers de Normandie, Hyacinthe fut prédicateur, lecteur en théologie, confesseur des tertiaires régulières de Sainte-Élisabeth de Paris (1641-1644), gardien de Meulan pendant six ans entre 1650 et 1660, procureur de la province auprès d'Alexandre VII pour les affaires de l'ordre (1655-1656) et plusieurs fois provincial (à partir de 1660, en 1670, en 1674). Nous ignorons les dates de sa naissance et de sa mort. Hyacinthe a dédié aux tertiaires régulières, au moment où il quittait sa charge de confesseur et était 1210 remplacé par Jean-Chrysostome de Saint-Lô, deux « livres de poche » qui se font suite : 1. La psalmodie et liturgie intérieure sur les perfections et grandeurs de Dieu et sur tous estats de la vie voiagere, souffrante et glorieuse de Jésus-Christ, et 2. La liturgie ou messe intérieure, sur les perfections et grandeurs de Dieu, considérées en l'un et l'autre sacrifice de l'autel et de la croix (Paris, G. Josse, 1644, petits in-16° de 665 et 332 pages, accompagnés de longues préfaces). L'auteur voulait offrir d'une part aux religieuses qui psalmodient l'office sans trop le comprendre et d'autre part à tous chrétiens et chrétiennes de « très riches sujets d'oraison et des entretiens fort affectifs pour la présence de Dieu, les retraites spirituelles, la sainte messe et communion, et pour louer Dieu à certaines heures du jour correspondantes aux heures canoniales, et s'entretenir intérieurement avec lui, l'adorant et glorifiant ou en quelqu'une de ses grandeurs ou en quelque mystère ou état de la vie de Jésus-Christ » (Advis au lecteur). Chaque ouvrage contient, en effet, sept entretiens sur « toutes les perfections, titres et grandeurs de Dieu », et sept autres sur « tous les estats » du Christ ; chaque jour comporte huit méditations pour les huit parties de l'office. C'est ce que Hyacinthe appelle « le bréviaire de Théotime ou de Philothée » et « une pratique facile et méthodique pour honorer Dieu et son Fils Jésus-Christ ». Certes, l'intention de l'auteur est fort heureuse de vouloir présenter des élévations, considérations et affections, courtes et substantielles, dans le cadre liturgique de l'office, mais il ne se départ pas d'un ton froid ou...

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