— Né à Hall (Tyrol) le 21 juillet 1632, Jacques Illsung entra dans la compagnie de Jésus le 22 avril 1650. Il enseigna d'abord la grammaire et les humanités au collège de sa ville natale, puis, après son ordination, de 1664 à 1671, la philosophie à Ingolstadt et à Augsbourg et, de 1671 à 1679, la théologie morale à Ingolstadt. Il fut aussi recteur des collèges de Landshut (1683-1686) et de Hall (1686-1689) et chancelier de l'université de Dillingen. Il mourut à Ingolstadt le 19 septembre 1695. Sans qu'on puisse dire si « scholasticis disciplinis, anne ascesi, cuius scientissimus erat, melior fuerit » (Annales.., t. 3, p. 83), Illsung a publié : 1° Verba vitae aeternae (Ingolstadt, 1687, 2 vol. ; plusieurs rééd., notamment par Rodolphe Handmann, Ratisbonne, 1901, 2 vol. ; l'éd. de Dillingen, en 1693, a pour titre : Arbor vitae sive et doctrina Christi...), soit 420 méditations évangéliques pour tous les jours de l'année. — 2° Arbor scientiae boni et mali sive theologia practica universa (in-fol., Dillingen, 1693 ; Venise, 1700), traité de théologie morale présentant une via media entre le rigorisme et le laxisme.
J. N. Mederer, Annales Ingolstadiensis Academiae, Ingolstadt, 1782, t. 2, p. 362 et 385 ; t. 3, p. 83-84 (notice biographique). — Sommervogel, t. 4, col. 554-556, signale également les thèses qu'Illsung fit soutenir par ses élèves. — Hurter, t. 4, col. 599-600. — B. Duhr, Geschichte der Jesuiten in den Ländern deutscher Zunge, t. 3, Munich-Ratisbonne, 1921, p. 409 et 536. — DTC, t. 7, 1921, col. 755-756.
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