Auteur : Mariette CANÉVET.
Tome 6 - Colonne 971
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Titre de l'article : GRÉGOIRE DE NYSSE (saint), vers 331-après 394.
Début de l'article :
— 1.Vie.— 2.
Œuvres. — 3.
Sources.— 4.
Doctrine spirituelle.— 5.
Milieu et influence.
Oratio43, PG 36, 497c). Elle aussi avait connu la persécution. Emmélie, sa mère, avait dans sa jeunesse, tant aimé « le genre de vie pure et sans tache » qu'elle ne se maria qu'à contrecoeur. Son père, Basile l'ancien, était rhéteur probablement à Néo-Césarée et jouissait d'une grande considération. La famille comprenait neuf enfants, quatre garçons et cinq filles, et sans doute un dixième mort en bas âge (cf J. E. Pfister,
The Brothers and Sisters…)
.Quatre d'entre eux menèrent une vie de sainteté : Macrine, la soeur aînée, Basile le Grand, Pierre, évêque de Sébaste, le benjamin, et notre Grégoire. Naucratius mourut jeune, après avoir embrassé un genre de vie érémitique (DS, t. 4, col. 1711). C'est assez dire dans quelle tradition de piété fut élevé Grégoire. Macrine, dont la culture était exclusivement religieuse (elle lisait les
Psaumeset la
Sagesse) et qui avait fait voeu de virginité, semble avoir exercé une grande influence sur sa famille. A la mort de Basile l'ancien, elle convertit sa mère à un idéal de vie monastique et toutes deux se retirèrent, en compagnie de Pierre, dans leur propriété d'Annési. Sa culture profane, Grégoire la tenait en partie de son père. Il avoue ne pas avoir eu de maîtres illustres, mais l'ampleur de ses connaissances philosophiques et scientifiques témoigne du sérieux de ses études. D'abord lecteur dans l'Église, il abandonne cette voie vers 364, pour...
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