Auteur : Aimé SOLIGNAC.
Tome 7 - Colonne 1620
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Titre de l'article : IMPERFECTION ET IMPERFECTION MORALE.
Début de l'article :
— L'imperfection humaine a été surtout envisagée jusqu'à présent sous l'angle de la qualification morale de l'imperfection dite positive, c'est-à-dire, consciemment et délibérément acceptée comme Morale et perfection, p. 72), l'appeler formelle. On s'est demandé si une telle imperfection était ou non péché véniel ; c'est à ce propos que « sévit depuis trois siècles cette lamentable controverse dont les échos n'auraient jamais dû franchir les limites du champ clos réservé aux théologiens » (
ibidem, p. 73). Nous n'avons pas ici à retracer l'histoire de la controverse (cf les indications bibliographiques). Eugène Desreumaux a donné une excellente présentation des arguments avancés par les partisans des deux positions et mis en relief les nuances qu'ils apportent à la solution de leur choix. Plutôt que de prendre parti, l'auteur préfère indiquer les points fondamentaux sur lesquels un accord peut se faire : gravité du refus devant un appel clairement perçu et concrètement réalisable, nécessité de maintenir la distinction entre préceptes et conseils, souci de tenir compte de la « pédagogie divine » (art.
Imperfection, dans
Catholicisme, t. 5, 1960, col. 1342-1346). Il semble cependant que le problème, dont il ne faut ni majorer ni minimiser l'importance, soit ainsi posé sur une base trop étroite et envisagé de façon trop théorique. L'imperfection morale elle-même ne se comprend bien que si elle est replacée dans l'horizon plus large de l'imperfection humaine en général, et celle-ci demande à être interprétée dans la cadre d'une anthropologie chrétienne ou théologique (cf DS, art. IMAGE ET RESSEMBLANCE, ch. VI ; INTENTION). On peut ainsi en expliquer les différents aspects et comprendre leur signification dans la vie spirituelle. — I.
L'imperfection humaine en général.— II.
L'imperfection morale.
[...]
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